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Revue de presse : Luis Enrique, Kimpembe, popularité et Yoro
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Autour du PSG

Hoarau n’est pas fan mais félicite Luis Enrique

Guillaume Hoarau, ancien attaquant du Paris Saint-Germain (2008-2013) notamment dorénavant consultant sportif, a été invité par L’Equipe à évoquer la titre de champion de France 2023-2024 obtenu par le PSG ce weekend. Il a notamment mis en avant les réussites de l’entraîneur Luis Enrique, avec une belle gestion et de la confiance donnée aux jeunes, même s’il glisse ne pas être le plus grand fan de l’Espagnol.

Hoarau « Il y a moins de bling-bling. »

Le PSG champion de France, qu’est-ce que cela vous inspire ?

« Cette saison, il y a eu quelques rebondissements mais la domination du PSG est importante. Paris est vraiment loin devant en qualité de foot. Les joueurs sont bons athlétiquement et, techniquement, je n’en parle même pas.

J’ai apprécié cette saison car il y a eu beaucoup de révélations, notamment la première d’entre elles : Warren Zaïre-Emery. J’aime bien comment Luis Enrique a géré son effectif, en donnant du temps de jeu à des jeunes comme Senny Mayulu ou Yoram Zague, ce qui n’est jamais évident au PSG. Il y a moins de bling-bling.

Luis Enrique « il a su imposer son autorité et faire qu’elle soit respectée. »

On a le sentiment que c’est Luis Enrique la star, non ?

Il a su s’adapter, notamment au cas Kylian Mbappé avec son départ. On aurait pu penser que de le faire moins jouer en L1 ferait polémique, finalement c’est passé. Luis Enrique a su aussi adapter sa communication. Luis Enrique est le chef d’orchestre.

Certains garçons passaient au-dessus de l’entraîneur, directement avec la direction. On sait que Nasser al-Khelaïfi est proche des joueurs. On l’a vécu à mon époque. Comme Carlo Ancelotti, un entraîneur calme qui s’impose sans en faire des tonnes, Luis Enrique sait gérer les egos et mettre en avant le groupe. Il a su mettre cela en place, tant mieux pour le club.

Ce n’est pas l’entraîneur que je kiffe le plus, mais il a su imposer son autorité et faire qu’elle soit respectée. Il a amené sa patte, une sorte de Barcelone 2.0 avec la possession, ce que le PSG faisait déjà. À ce stade, on a plus besoin d’un manager que d’un entraîneur, d’un manager qui te dit on court à droite et tout le monde va à droite. »

Tout n’a pas été parfait et il reste d’ailleurs du travail pour aller au bout de la saison. C’est logique, le coach parisien Luis Enrique est arrivé l’été dernier avec un grand projet à relancer. Paris, en mettant trop ses stars sur un piédestal, avait perdu le collectif. Il fallait reconstruire le groupe et mettre les bonnes habitudes en places.

On l’a bien vu avec Kylian Mbappé. Ses premiers remplacés ont tristement choqué, provoqué des commentaires et polémiques de plusieurs jours. Sur les derniers matchs, ce n’est plus que brièvement évoqué. Surtout, le PSG a enchaîné les bons résultats avec un contenu intéressant et on a vu Mbappé véritablement défendre, ce qui n’était vraiment pas dans ses habitudes.

Le coach fait tourner ses joueurs sans que l’idée de jeu ne disparaisse. On peut aussi souligner que l’infirmerie est quasiment vide, chose très rare au PSG depuis de nombreuses saisons. C’est aussi une réussite du staff, qui n’a pas paniqué face à une blessure, n’a pas forcément de retour. Ce qui donne aussi de la confiance aux autres joueurs. Espérons que ce beau groupe va réussir un quadruplé historique. MAis la s

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