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Le PSG perd sa première finale
Lors de la 30e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain s’est incliné sur la pelouse de Nancy (2-1). Les Parisiens n’ont pas profité de ce déplacement en Lorraine pour reprendre leur place de leader et débutent mal leur sprint final.
Avec le report du match entre l’OM et Montpellier, le Paris Saint-Germain avait pour objectif de passer de nouveau leader et du même coup de prendre un avantage psychologique sur les Montpelliérains. Carlo Ancelotti tranchait dans le vif en alignant une composition étonnante, avec un retour au Sapin de Noël et les non-titularisations de Nenê, Sakho, Alex et Motta.
Dominateurs dans les premières minutes de la rencontre, avec une possession de balle à leur avantage, les Parisiens se montraient cependant peu dangereux et ne parvenaient pas à s’approcher des cages nancéiennes. Les Lorrains prenaient alors petit à petit confiance et suite à un débordement sur le flanc gauche, Mollo adressait une passe latérale à ras de terre pour Traoré, qui profitait d’une glissade de Camara pour ajuster Sirigu d’un pointu (1-0, 18e). Début de match compliqué pour les hommes de Carlo Ancelotti, qui passaient tout près de la correctionnelle trois minutes plus tard lorsqu’André Luiz déclenchait une jolie frappe sur la barre transversale des buts franciliens (21e). Piqués au vif, Pastore et ses coéquipiers tentaient d’égaliser rapidement mais Ménez ne pouvait pas faire mieux que mettre sa tête à côté des cages de Ndy Assembé (22e). Jusqu’à la mi-temps, Nancy contrôlait bien la rencontre et conservaient cette avantage d’un but, même si Sissoko aurait peut-être pu obtenir un penalty suite à une charge irrégulière de Puygrenier dans la surface (45e).
Sissoko montre l’exemple, mais c’est tout…
Sûrement bousculés par Carlo Ancelotti à la pause, les Parisiens revenaient sur la pelouse synthétique du stade Marcel-Picot avec la rage au vente et s’installaient dans le camp lorrain. Et grâce à ces meilleures intentions, le PSG réussisait à égaliser grâce à une superbe tête décroisée de Sissoko, idéalement servi par Armand (1-1, 50e). Un but qui permettait aux Franciliens de démarrer de la meilleure des façons cette deuxième période, et de mettre encore un peu plus de pression sur les Nancéiens. Sur un centre de Jallet, Hoarau décochait en effet une belle tête croisée qui frôlait le montant des cages adverses (53e). Les deux hommes remettaient ça quelques minutes plus tard mais Ndy Assembé dégageait des deux poings (60e). Ménez puis Matuidi tentaient ensuite d’inquiéter le gardien nancéien mais celui-ci continuait de s’interposer et de permettre à son équipe de tenir le coup face aux assauts parisiens. Et pour tenter de concrétiser la forte domination de son équipe, Ancelotti faisait rentrer Gameiro et Maxwell en lieu et place de Ménez et Armand. L’ancien Lorientais ne mettait pas longtemps à se montrer en décochant une frappe contrée par André Luiz sur son premier ballon (80e). Mais contre toute attente, alors que l’on se dirigeait vers un match nul, le PSG craquait sur un contre nancéien que Mollo concluait d’une frappe croisée à ras de terre (2-1, 89e). Un véritable coup de poignard pour les Parisiens, qui avaient pourtant fait le nécessaire en seconde période pour revenir au score.
Avec cette défaite, le PSG laisse la place de leader à Montpellier et enregistre son troisième match de championnat d’affilée sans victoire. Une constat assez inquiétant à une semaine d’un Clasico qui s’annonce plus déterminant que jamais.