Donnarumma se confie : pression, Luis Enrique et concurrence au PSG

Ce matin, Le Journal du Dimanche a publié un entretien avec Gianluigi Donnarumma, gardien de 24 ans arrivé au Paris Saint-Germain en 2021. Il a évoqué la place spéciale que représente le fait d’être le portier de cette équipe, ainsi que son entraîneur Luis Enrique et la concurrence parisienne.

Donnarumma « Dès que le gardien commet une erreur, ça devient vite très compliqué. »

« Être gardien du PSG, c’est le plus beau métier du monde ?

Oui, oui…c’est le plus beau, mais c’est aussi le plus difficile. Dès que le gardien commet une erreur, ça devient vite très compliqué (rires). Mais oui, bien sûr, c’est le plus beau métier.

Donnarumma « il y a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients à jouer de cette façon. »

Luis Enrique vous a défendu ?

Oui, je voudrais dire que c’est pour moi un plaisir et un privilège d’être un joueur de Luis Enrique. C’est un grand entraîneur, qui fait bien joueur ses équipes. Il veut que ses joueurs dominent, jouent toujours avec le ballon, il ne te met pas de pression. Si tu commets une erreur, il va te dire que c’est normal, que tu n’es pas un robot…Pour moi, il y a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients à jouer de cette façon.

La concurrence ?

La concurrence est une chose normale entre gardiens. Nous sommes très amis, c’est le principal. Quand tu t’entraînes tous les jours, c’est important d’avoir une relation saine avec les autres gardiens. C’est bon pour moi, pour eux aussi, pour donner toujours le maximum pendant les séances et sur le terrain. »

Il est difficile de se plaindre en étant joueur professionnel de football et Donnarumma exagère forcément un peu faisant de ce métier « le plus difficile ». Mais c’est aussi une façon de souligner la pression particulière qui accompagne ce rôle. On le voit chaque saison, toute erreur est soulignée voire dramatisée. Ce peut être compliqué à vivre par moments.

La confiance en soi est essentielle, ainsi que l’ambiance au club et la bienveillance du groupe. Le discours de l’entraîneur peut donc être un vrai soutien et visiblement celui de Luis Enrique est particulièrement apprécié. On peut le comprendre, il sait en général défendre ses joueurs et ses idées. Même si nos médias et certains supporters ne sont pas toujours à l’écoute.

Il faut accepter qu’il y a des erreurs durant les matchs, tout en cherchant à en commettre le moins possible. Sauf qu’une pression supplémentaire ne sert à rien. Il faut se mettre en confiance et croire en son jeu. Il y a dans la philosophie de Luis Enrique, comme tous les entraîneurs prônant la relance courte, des ratés qui sont visibles et qui font mal. Mais il ne faut pas oublier tout le positif que cela apporte.