Al-Khelaïfi défend le modèle économique du club qui vaut « désormais plus de 4 Milliards »

Ce lundi 5 septembre, Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain depuis 2011, remet les choses au clair et repousse les investisseurs. À l’occasion des Congrès Football Talks, le directeur général du PSG fait un point sur la situation financière du club de la capitale. En visioconférence sur beIN Sport, il évoque les offres de rachats qui s’élèvent jusqu’à 4 milliards d’euros. D’un ton léger en s’amusant de la situation, le président du PSG remet les pendules à l’heure et rappelle l’implication et l’investissement du Qatar Sports Investsments dans le projet. 

Al-Khelaïfi « Nous avons acheté le club pour 70 millions d’euros »

« Nous avons acheté le club pour 70 millions d’euros et il en vaut désormais plus de 4 milliards. Nous avons déjà reçu une offre de rachat où les sommes évoquées étaient de cet ordre. Le club est passé de 70 millions de revenus annuels à environ 600 ou 650 millions d’euros de revenus par an. Nos abonnements sur les réseaux sociaux sont passés de 200 000 à plusieurs centaines de millions. »

Fidèle à lui-même, la communication du président du PSG est claire, rassurante et pleine d’espoir. Cet état d’esprit est plus que nécessaire, surtout à l’aube d’une affiche européenne haletante contre la Juventus. En évoquant ses chiffres faramineux, Al-Khelaïfi nous rappelle à quel point le PSG n’est pas simplement un club de football français, mais bel et bien une marque mondiale qui rassemble.

En effet, selon une étude de la société Ticketgum, le PSG a gagné plus de 20 millions d’abonnés sur Instagram la saison dernière. De ce fait, le club parisien est le 3e club de football le plus suivi au monde, dynamique impulsé par l’arrivée de Lionel Messi en 2021. L’attaquant de 35 ans a permis au compte Instagram officiel du Paris Saint-Germain de gagner 4 millions d’abonnés en à peine 48 heures.

Lorsque le club de la capitale joue, c’est plusieurs centaines de millions de fans à travers le monde qui soutiennent nos couleurs. D’un point de vue financier, le club est plus que rentable, atteignant des revenus annuels records pour la saison 2021-2022 de 650 millions d’euros. Selon RMC Sport, le PSG pourrait même atteindre les 700 millions d’euros de revenus pour cette saison. Hors de toute pression liée à un quelconque surendettement qui ferait peur à plus d’un dirigeant catalan, le PSG est serein et attire donc les investisseurs.

Nous pouvons remercier la DNCG sur ce point, sa politique de sanction forte à l’égard des clubs français en situation de dette oblige le PSG à être totalement solvable. La communication du PSG cette année est ici parfaitement montrée par Nasser Al-Khelaïfi, un club en bonne santé est un club confiant, un club confiant, c’est un club qui performe et qui voit les choses en grands.

Al-Khelaïfi « Aujourd’hui, la ligue 1 profite d’une exposition mondiale »

« Quand je constate les audiences (ligue 1) j’en suis fier, quand je vais à Los Angeles, à Miami ou en Asie, je vois des gens avec le maillot du club. Ce n’était pas le cas avant donc je suis fier que le PSG soit devenu une marque internationale. Mais il reste beaucoup de travail à faire pour devenir encore plus grand dans le futur. »

Agissant comme une sorte d’externalité positive plus ou moins voulue, le club champion de France à 10 reprises fait rayonner la Ligue 1 dans le monde entier. En effet, rappelons-nous de « l’effet Neymar », l’attaquant de 30 ans a fait décoller l’audience de la Ligue 1 au Brésil. Il y a 11 ans, personne n’aurait pu parier sur une telle exposition de notre championnat et des matchs du PSG dans le monde.

Nous pouvons facilement penser que Nasser Al-Khelaïfi nous demande de croire à son projet pour le PSG. Coup de communication ou déclaration qui vient du cœur, ce qui est sûr, c’est que le club de la capitale voit enfin des éclaircies cette saison. Le club ne pense absolument pas à la revente, même pour un montant qui représente 60 fois le prix du club à l’arrivée du Qatar. Nous pouvons donc naturellement comprendre pourquoi le président aborde la question du rachat avec le sourire. L’heure n’est pas au rachat, mais au rayonnement, et Nasser veut faire rêver le PSG plus grand.