PSG/Nantes – Orel Grinfeld arbitre du match, attention aux cartons jaunes

Ce dimanche, dans le cadre du Trophée des Champions 2022, le Paris Saint-Germain (champion de France) affrontera Nantes (vainqueur de la Coupe de France) au Bloomfield Stadium de Tel-Aviv (coup d’envoi à 20h, sur Amazon Prime). L’arbitre de la rencontre a été choisi, il s’agira d’Orel Grinfeld (40 ans). Lequel a 138 matchs en Ligat AL (Israël) au compteur dans sa carrière, ainsi que 9 en Ligue des Champions et 15 en Europa League.

L’homme au sifflet sera assisté par Roy Hassan et Idan Yarkoni. Quant au rôle de 4e arbitre, il sera occupé par Gal Leibovitz. Et l’assistance vidéo sera assurée par Roi Reinshreiber et David Fuxman.

Avec M. Grinfeld au sifflet, on peut s’attendre à ce que les cartons jaunes soient très vite distribués durant la rencontre. En effet, alors que la moyenne française par rencontre est de 3,68 (écart type de 0.33), l’arbitre de dimanche a donné 4,93 jaunes par match en moyenne dans toute sa carrière en Ligat AL, Europa League et Ligue des Champions (chiffres Transfermarkt). Un total très élevé, qui doit amener les joueurs à faire attention mais permet peut-être aussi de les protéger des mauvais gestes.

L’homme au sifflet ce dimanche est en revanche beaucoup plus clément du côté des exclusions directes, puisqu’il a une tendance très faible pour ce qui est de distribuer des cartons rouges directs. En effet, Grinfeld est à 0,08 exclusion par match dans sa carrière alors que la moyenne française par rencontre est de 0,17 (écart type de 0.06). Il ne s’agit donc pas non plus de sortir des cartons dans tous les sens, mais plutôt de vite avertir.

Orel Grinfeld est tout de même du genre à exclure un joueur après son premier carton jaune, puisqu’il a donné un second avertissement au même joueur 0,14 fois par match en moyenne. Ce qui est bien plus haut que la moyenne française, qui se situe à 0,08 (écart type de 0,04). Avec une forte tendance à donner des jaunes, il y a une certaine logique. Même si la moyenne est moins marquante, ce qui confirme l’idée qu’il n’exclut pas facilement.

Enfin, pour ce qui est des penaltys, l’homme au sifflet dimanche est bien plus bas que la moyenne avec 0,26 penalty sifflé par match, alors qu’en Ligue 1 la moyenne est à 0,33 (écart type de 0,10).