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Mercato – Des Titis du PSG refuseraient d’être prêtés en Ligue 2 ou Ligue 1
Ces dernières années, les critiques envoyés au Paris Saint-Germain pour la gestion de ses jeunes sont récurrentes. C’est d’autant plus le cas cette saison, avec plusieurs Titis qui n’ont eu finalement que très peu de place dans les matchs professionnels alors qu’il y avait eu l’espoir de les voir jouer davantage. Alors on peut se dire qu’il manque des prêts. Ce vendredi, L’Equipe a évoqué la gestion de la formation au PSG avec une indication importante : certains jeunes refusent d’aller en Ligue 2 ou Ligue 1 car ils visent plus haut.
Certains, comme Teddy Alloh (Eupen, D1 belge) ou Thierno Baldé (Le Havre, L2), acceptent d’être prêtés dans des clubs et des divisions plus modestes.
Mais d’autres, convaincus d’appartenir à l’élite, déclinent les marques d’intérêt de clubs de Ligue 2 qu’ils ne jugent pas dignes de leur niveau, et préfèrent aller au terme de leur premier contrat pro ou de celui d’aspirant avant d’aller voir ailleurs. Bitshiabu ou Gharbi s’imaginent davantage dans des clubs comme Leipzig, Leverkusen, Séville ou la Fiorentina qu’au Havre, Sochaux, Dijon ou même des clubs de bas de tableau de Ligue 1. Ils repoussent alors cette perspective. »
Comme toujours, nous gardons une part de prudence puisqu’il ne s’agit que d’une rumeur venant d’un média qui n’est pas parfaitement fiable à propos de la vie interne du PSG. Cependant, c’est un problème qui a déjà été évoqué par le passé. Les jeunes parisiens se sont déjà imaginés dans l’équipe parisienne et se voient donc continuer proches du haut niveau. La Ligue 2 ou la Ligue 1, surtout pour un club qui n’est pas en haut du tableau, peut être une perspective peu réjouissante. Alors les jeunes attendent mieux.
Une stratégie tout de même risquée et marquée d’un peu d’arrogance, alors que jouer à 16-18 ans dans ces championnats est déjà une très bonne chose. C’est de toute façon l’occasion d’être en professionnel et de s’aguerrir. Certains Titis ont réussi à briller autre part, mais rarement sans avoir joué en professionnel d’abord. Et beaucoup sont partis pour finalement disparaître.