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Valot revient sur sa formation au PSG et évoque Kurzawa

Floriant Valot, ancien titi du Paris Saint-Germain entre 2007 et 2010 est revenu pour le site du club parisien sur ses années de formation dans le club de la capitale. Il raconte son arrivée en U15 et son bonheur d’avoir pu passer par ce club. Il a aussi évoqué son meilleur souvenir de ses 3 années passées à Paris. Sas hésité, il a mentionné sa finale du championnat U17 contre Sochaux, perdu au tir au but, mais ce fut selon lui un match au scénario incroyable. Enfin, il a eu un petit mot pour Layvin Kurzawa, qu’il a eu comme coéquipier lorsqu’il a rejoint Monaco.

Valot « Je ne garde que des excellents souvenirs de mes années passées en rouge et bleu »

Florian, comment en es-tu venu à signer au Paris-Saint-Germain il y a quinze ans ?

« Après avoir tapé mes premiers ballons à l’US Croissy-sur-Seine, j’ai joué durant une année en Écosse dans un petit club de la ville d’Aberdeen. Mes parents avaient été mutés professionnellement. À notre retour, j’ai retrouvé mon premier club. J’ai ensuite effectué des détections départementales, lors desquelles le Paris-Saint-Germain m’a repéré.

J’ai intégré l’équipe U15 dirigée par Cédric Cattenoy. J’avais pour coéquipiers des joueurs comme Alvin Arrondel, Lionel Mpasi, Nicolas Rajsel, Ilan Boccara ou Jean-Christophe Bahebeck, pour ne citer qu’eux. Je ne garde que des excellents souvenirs de mes années passées en rouge et bleu. C’est véritablement ce club qui m’a fait prendre conscience de mes réelles capacités footballistiques. »

C’est toujours intéressant de connaître les histoires des joueurs passés par le PSG dans leurs jeunes années. Cela montre aussi que le club de la capitale, ce n’est pas qu’un groupe professionnel et médiatisé. Il y a aussi tout ce qui se passe derrière, des plus jeunes, jusqu’aux féminines. Mais cela montre aussi que le palier pour percer dans le football est difficile et parsemé d’obstacle. Il y a de nombreux joueurs qui n’ont pas eu la carrière qu’ils attendaient. 

Mais il n’y a pas que le football de « Ligue 1 » qui existe, chacun trouve son parcours et évolue à travers ce qu’il est en capacité de faire et de proposer. Cela permet aux joueurs de se confronter à un cadre d’apprentissage extrêmement pointu pour essayer de tirer le meilleur de chacun. Les clubs possèdent bon nombre d’histoire comme celle de Valot et le club leur rend hommage en les mettant en avant.

Valot « Nous avions réalisé une excellente saison sous la coupe de Jean-Luc Vasseur »

Justement, quel est ton meilleur souvenir vécu lorsque tu étais un Titi ?

« Assurément la finale du championnat de France U17 disputée contre le FC Sochaux, mais malheureusement perdue aux tirs au but. Nous avions réalisé une excellente saison sous la coupe de Jean-Luc Vasseur, sans connaître la moindre défaite lors de la phase de championnat. Après avoir éliminé le FC Metz et l’Olympique Lyonnais en phase de groupes, nous nous étions qualifiés pour la grande finale qui s’était déroulée à Orléans.

Je garde ce match en mémoire, car le scénario fut complètement dingue ! Le score était de parité (4-4) à l’issue du temps réglementaire. J’avais inscrit deux buts. Chaque équipe s’était rendue coup pour coup. Nous avions touché les poteaux adverses à plusieurs reprises. La loterie des tirs au but n’a pas basculé en notre faveur, il en fut ainsi. Notre déception du moment fut effacée grâce à nos aînés de l’équipe U19 qui fut championne de France le lendemain, en s’imposant contre l’AS Monaco, mon futur club. »

Il y a toujours un moment phare dans une carrière, voire même plusieurs. Mais on se souvient bien aussi de ses jeunes années. Le moment le plus marquant pour Valot au PSG est une défaite. C’est la preuve que le parcours réalisé à souvent plus de valeur que le résultat. L’importance du plaisir est essentielle. Tout ne s’est pas passé comme prévu, mais le scénario reste gravé. Ce qui a du être compliqué sur le moment, s’est transformé en meilleur souvenir. Pour Valot, c’est son moment avec Paris, il n’est pas sorti gagnant du match, mais tout est parti de là pour lui. 

Valot « Je suis content pour Layvin qui réalise une belle carrière »

Au sein du club de la Principauté, tu as eu pour coéquipier un certain Layvin Kurzawa…

« Effectivement, j’ai joué au côté de Layvin Kurzawa, mais aussi de très bons joueurs comme Valentin Eysseric, Nampalys Mendy ou encore Yannick Ferreira-Carrasco. À l’issue de ma première saison, nous avons remporté la Coupe Gambardella au Stade de France contre l’AS Saint-Étienne. Je suis content pour Layvin qui réalise une belle carrière. Son potentiel était indéniable lorsqu’il évoluait chez les jeunes. Je ne suis pas surpris par sa progression, jusqu’au point d’atteindre l’Équipe de France et surtout d’évoluer au Paris-Saint-Germain, l’un des meilleurs clubs européens. »

Dans les catégories de jeunes, il n’est pas rare dans les clubs comme le PSG ou l’AS Monaco entre autres de retrouver des joueurs qui vont percer au plus haut niveau. C’est le cas pour Kurzawa. C’est bien aussi de voir les anciens joueurs évoquer ceux qui ont réussi à s’imposer chez les professionnels. Valot évoque déjà chez les jeunes un potentiel intéressant chez Kurzawa. Dommage que le joueur se soit perdu avec le temps. Même si le latéral du PSG a des grosses difficultés aujourd’hui, il a tout de même réussi. Il a joué en Équipe de France et au plus haut niveau en club. Tous les jeunes joueurs ne vont pas connaître pareille fortune. 

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