Vannes/PSG – Maxime Ray craint « une jauge ou un huis clos » en Coupe de France

Depuis plusieurs semaines, les contaminations au Covid-19 repartent à la hausse dans le monde et notamment en Europe notamment à cause du variant Omicron. Pour le moment, les mesures qui impactent le football se limitent surtout à des reports de matchs ou changements de protocoles. Notamment à cause de joueurs et staffs qui sont touchés par la maladie. Cependant, l’idée commence à être relancée pour des huis clos afin de limiter les contacts entre supporters alors que des mesures pourraient être prises par le gouvernement pour la vie globale du pays. Dans le journal L’Equipe, Maxime Ray, président de Vannes (National 2), n’a pas caché qu’il craint une limitation, voire un huis clos, pour la réception du Paris Saint-Germain le 3 janvier au Stade de la Rabine en 16e de finale de Coupe de France.

« Il y a un stress, c’est clair. On attend fébrilement les décisions, sachant que la tendance est au tour de vis. Reste à savoir de quelle ampleur et avec quel timing. On espère qu’il interviendra après le 3 janvier pour pouvoir faire cette belle fête. Avec une jauge ou un huis clos, ce serait une énorme déception, même si la raison doit l’emporter. Alors on avance, mais on attend par exemple avant de signer des engagements (sécurité, traiteurs…) aux frais significatifs.

On avait déjà demandé aux joueurs d’être calmes pendant cette période. Le Jour de l’an, c’est à l’eau cette année. Pour des raisons sanitaires mais aussi sportives, si on veut avoir une chance, aussi minime soit-elle… »

Bien sûr, il n’y aura pas d’autre choix que de respecter la décision prise. Mais ce serait forcément une immense déception pour Vannes de ne pas pouvoir accueillir le PSG avec un stade plein. On perdrait un peu de l’engouement et de la magie de la Coupe de France. Cependant, il faut mettre la sécurité de chacun avant tout alors les tribunes ne pourront être pleines que s’il est estimé qu’il n’y a pas un risque trop fort. Outre ce match, ce sera l’idée pour les prochaines semaines de football et dans la vie au quotidien. C’est très frustrant, mais il faut s’adapter à la situation. En attendant, chacun doit faire le plus attention possible.