Madar s’agace de « l’état d’esprit » des joueurs du PSG et voit Pochettino en « responsable »

Au coup de sifflet final du match à Lorient qui s’est soldé par un score de parité, 2-2, obtenu à l’arraché, au Stade du Moustoir, le Paris Saint-Germain a terminé sa première partie de saison. L’occasion pour Mickaël Madar, ancien attaquant du club (1999-2001) dorénavant consultant à Canal+, de dresser le bilan du coach Mauricio Pochettino. S’il juge que le bilan comptable est très bon, il souligne que le contenu est beaucoup moins convaincant.

« Son bilan comptable est plus que satisfaisant. Mais il ne faut pas s’attarder sur le jeu et l’état d’esprit. L’état d’esprit des joueurs pose problème. Quand ils le veulent, ils sont capables de hisser leur niveau de jeu. Mais c’est juste par intermittence. Bien sûr, le coach est le responsable si ça ne tourne pas. Il doit leur faire comprendre que ce n’est pas eux qui décident, mais ce n’est pas simple quand les stars sont au-dessus de tout, même de l’institution »

Il est vrai qu’avec 14 victoires, 4 matchs nuls et une seule défaite, le bilan comptable du PSG n’est pas loin de la perfection. Aucune équipe n’a fait mieux dans les 5 grands championnats. Cependant, le fait que le collectif du club francilien n’est pas encore huilé est un secret de polichinelle. Madar pointe du doigt l’impuissance du coach Argentin, incapable pour le moment de tirer le meilleur de son effectif. Lequel est rempli de stars qui ne semblent pas avoir en tête l’idée qu’il faut se donner à fond en équipe. Ce fragilise le collectif et le club.

Il faut bien évidemment nuancer les propos de l’ancien international français, qui, on le sait, est très critique envers son ancien club. La saison du Paris Saint-Germain est encore très longue et l’idée de joueurs qui « choisissent » leurs matchs est dangereuse. Elle omet plusieurs points pour une facilité pas forcément juste.

Avec le renouvellement important de l’effectif à des secteurs clés et les nombreux déplacements des internationaux, notamment les Sud-américains, il est clair que l’équipe a besoin de temps pour construire un collectif digne de son rang. Espérons qu’en 2022, le Parc des Princes va enfin pouvoir se délecter du beau jeu, tant attendu, de son équipe. Bien sûr, il reste du travail. Mais tout n’a pas été raté et on peut espérer que la bonne formule va enfin être trouvée.