Testelin imagine le PSG de demain « Il est là le kif, de l’équilibre dans le déséquilibre »

par
Arthur
le 12 août 2021 à 06:00

Régis Testelin, journaliste L’Equipe, s’est interrogé sur le 11 type que pourrait utiliser le Paris Saint-Germain avec l’arrivée de Lionel Messi, attaquant de 34 ans, cette semaine. Il tente de donner les clefs que Mauricio Pochettino aura entre ses mains au moment de faire son équipe. Quoi qu’il arrive, Testelin, évoque une équipe de rêve et imagine Paris jouer avec le déséquilibre que pourrait procurer un quatuor offensif.

Testelin « À quatre, c’est moins politique et plus réaliste, mais faut virer Ramos ou Kimpembe »

“Donnarumma ou Navas ? Même Pochettino n’en sait rien. Et la défense, à quatre ou à trois ? Aucune idée. À trois, ça permet de mettre Marquinhos, Ramos et Kimpembe et de dormir tranquille. À quatre, c’est moins politique et plus réaliste, mais faut virer Ramos ou Kimpembe. À droite, il y a Hakimi, mais à gauche, il n’y a que Bernat et ça va faire un an qu’il n’a plus joué. Si Paris pouvait prendre Jordi Alba, ce serait quand même plus simple, mais Bernat pourquoi pas, il était chaud il n’y a pas longtemps.

Testelin « Et puis les Galactiques, ça sert d’abord à rêver, non? »

Sera t-il possible d’aligner une équipe avec un quatuor offensif ?

« Oui, avec un Neymar qui aurait minci, un Mbappé qui n’aurait pas été vendu, un Di Maria comme en finale de la Copa America et Messi au cœur du triangle. Il est là le kif, de l’équilibre dans le déséquilibre, du virtuel à la réalité, du fantasme quoi qu’il arrive, et des kilomètres langue pendante promis à Verratti et Wijnaldum pour tenter de cadrer tout ça. Si c’est possible ? Contre Clermont, oui, face au Bayern, faut voir. Et puis les Galactiques, ça sert d’abord à rêver, non?”

La formule est belle et change des analyses des autres journalistes et consultants. Le football d’hier, était spectaculaire, l’idée de marquer prédominait. Bien sûr, il y a des grosses difficultés à imaginer le PSG jouer avec toutes ses stars offensives. Mais on peut aussi imaginer les adversaires face à des talents imprévisibles et quasi inarrêtables sur tout un match. Le déséquilibre fait partie du football à condition qu’il soit voulu et travaillé. De toute façon, Pochettino n’aura pas d’autres choix que d’essayer ce schéma à 4 offensifs, si ce n’est pour l’adopter, il le fera pour des raisons politiques ou expérimentales.

Testelin évoque la défense aussi qui sur le papier est assez exceptionnelle. Deux grands gardiens sont là, et contrairement à Testelin, Pochettino n’a d’autres choix que de commencer par faire confiance à Keylor Navas, gardien de 34 ans, on l’a encore vu contre Troyes (victoire 1-2 ce samedi), où le portier a été absolument déterminant. Mais GIanluigi Donnarumma, gardien de 22 ans, n’aura de cesse de frapper à la porte des titulaires. Sur les côtés, l’absence de concurrence pousse pour Achraf Hakimi et Juan Bernat, latéraux de 22 et 28 ans, même si la santé de ce dernier inquiète. Pour ce qui est de l’axe de la défense, l’entraineur du PSG peut se réjouir, car il a plusieurs options, l’arrivée de Sergio Ramos, défenseur de 35 ans, est un gage de qualité et de sérieux. Pochettino, apprécie son 4-2-3-1 et il aura du mal à le lâcher. Une rotation des défenseurs serait une bonne solution si cela se passait ainsi.