Club
Ménez : « Je n’ai pas peur de Beckham »
Jérémy Ménez, véritable feu-follet de l’attaque parisienne depuis le début de la saison, est revenu pour le quotidien Le Parisien sur la méfiance dont doit faire preuve le PSG dans la quête de ses objectifs, les critiques faites par rapport à son jeu et la possible arrivée de David Beckham.
L’ancien Romain, arrivé cet été au PSG pour gagner des titres, préfère donc se montrer très prudent et rappeler que l’équipe est encore jeune, et qu’elle sera peut-être amenée à faire des erreurs durant la saison. « Quand tu es à Paris, tu dois viser le plus haut possible, donc le titre. Là, nous sommes premiers et on mérite cette place. Mais, même si on monte en puissance, l’équipe n’a encore rien gagné. Il peut nous arriver des problèmes. Un manque de concentration sur certains matchs et un peu de laisser-aller. C’est quelque chose qui ne se décide pas, bien sûr, mais ça peut toujours arriver en sport. La différence entre une bonne équipe et une grande équipe, c’est que la grande arrive à se maintenir au plus haut niveau et ne se relâche jamais. Aujourd’hui, nous n’avons pas le droit de baisser.»
Souvent critiqué pour son manque de spontanéité et son excès d’individualisme, l’international français a avoué qu’il en faisait parfois un peu trop mais que le public du Parc n’avait pas encore vu toutes les facettes de son talent. « C’est vrai, je dois éviter d’en faire trop et de me prendre pour le sauveur. Sans le collectif, je ne suis pas grand-chose. Parfois, j’ai un excès de confiance dans ma technique. Le coach a eu raison de me recadrer. J’ai envie de dire aux gens que « le vrai Ménez est là mais il n’a encore pas tout montré ». Le meilleur est devant moi. Les sifflets du Parc en début de saison m’avaient vexé mais les gens avaient raison. Je n’étais pas bon.»
Et concernant la possible arrivée de David Beckham, qui pourrait donc le concurrencer sur le flanc droit parisien, le natif du Val-de-Marne avoue ne pas craindre cette menace et assure que la star anglaise ne lui piquera pas sa place de titulaire. « Je n’ai peur de rien. J’ai vécu trois ans à Rome au milieu de la concurrence. Je peux vous dire que je ne laisserai mon poste à personne. Ce serait un honneur d’être son coéquipier, mais Beckham ne prendra pas ma place ! Je connais ma valeur. Je l’accueillerai à bras ouverts pour tout ce qu’il a fait dans sa carrière. Mais dans le haut niveau, il ne faut jamais laisser quelqu’un te passer devant. C’est logique.»