Autour du PSG
Kurzawa s’en prend à Riolo, qui répond « continue de jouer les gros bras et les racailles »
Layvin Kurzawa, arrière gauche de 28 ans du Paris Saint-Germain (contrat jusqu’en 2024), fait partie des joueurs les plus critiqués par Daniel Riolo. Le journaliste de RMC Sport a pris l’habitude de placer le latéral en dessous de tout et a tenu des propos qui ont visiblement particulièrement touché ce dernier. Lequel, au cours d’une interview accordée à Oh My Goal, a fait part de sa colère face au mal engendré au sein de sa famille.
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— PARISIEN (@ULTRAPARISIEN) May 21, 2021
Kurzawa « Parle moi football. »
« C’est qui me fait mal, c’est quand il ne parle pas football, il parle de ma vie. Tu es journaliste, tu parles football, tu peux dire ce que tu veux sur moi. Je sais ce que je fais de bien et de pas bien. Quand lui parle de mon éducation, pourquoi ? Pourquoi ? Parle moi football, tu pourras dire que je suis nul. Je joue, je sais quand je suis bon ou non.
Kurzawa « Tu ne peux pas dire ces choses-là. Cela va plus loin que le football. »
Quand tu parles de mon éducation, tu parles de ma famille, de ma mère. Là, c’est différent, je suis humain. Tu parles de ma mère, demain, on se croise dans la rue, tu ne sais pas ce qu’il peut se passer. C’est ça le problème. C’est lui le seul à avoir eu ces mots-là. Ma mère m’appelle parfois. Cela la fait souffrir, comme toute ma famille. Notamment ma petite sœur. Tu ne peux pas dire ces choses-là. Cela va plus loin que le football. »
Riolo « j’aimerais lui dire que des critiques de ce genre-là, on en prend tous. »
Des propos auxquels Riolo a déjà répondu, sur les ondes de RMC Sport. Et il ne s’agit pas d’excuses, loin de là même.
« Petit message à Layvin Kurzawa, qui ne sait pas ce qu’il fera s’il me croise un jour dans la rue. Parce que peut-être qu’il ne se contrôlera pas pour se jeter sur moi. Visiblement, dire qu’il est content d’être au PSG car il a ses amis ici, parce qu’il a, à l’époque où l’on pouvait y aller, les boites de nuit, dire du mal, visiblement, ça perturbe sa famille.
J’arrive difficilement à comprendre pourquoi cela engendre une sorte de menace. Donc j’aimerais lui dire que des critiques de ce genre-là, on en prend tous, moi aussi j’en prends une tonne sur les réseaux sociaux, et que lui, son métier, c’est d’être bon sur le terrain, avec une prolongation de 4 ans, et que lui est tout simplement archi-nul depuis qu’il est au Paris Saint-Germain. Et qu’il a un salaire à rien faire.
Riolo « ce qu’il dit ne m’intéresse pas. »
A bon entendeur, salut M. Kurzawa. Quand, à l’époque, votre agent, que vous avez viré, me téléphonait pour que je dise du bien de vous, ça ne m’intéressait pas. J’aime pas ce rapport avec les joueurs, ce qu’il dit ne m’intéresse pas. Donc continue de jouer les gros bras et les racailles, à répondre à des questions de pseudo-journaliste-ami et continue de me menacer, on verra où ça nous mènera. », propos relayés par Sports.
Ce qui est dommage dans cet échange, c’est que Riolo évite très vite une remise en question. Pire, il affirme lui-même qu’il se fiche des propos de Kurzawa. Et même des critiques en général quand on voit comment il évoque ce qu’il reçoit sur les réseaux sociaux. Il a raison de ne pas s’arrêter à chaque commentaire. Cependant, avoir une certaine écoute de temps en temps peut faire du bien. Savoir se remettre en question, ce n’est pas que pour les sportifs de haut niveau.
Ici, le latéral du PSG évoque des personnes dans sa famille qui vivent mal la situation. C’est dommage de voir le journaliste passer complètement à côté et venir simplement tacler de nouveau le joueur. Lequel n’aurait peut-être pas dû dire qu’il ne sait pas ce qu’il ferait s’il croisait Riolo. Mais ce dernier aurait pu se soucier un minimum du mal qu’il cause à ces personnes. Il a plutôt envoyé une critique à un journaliste, histoire d’en rajouter un peu.
Bien sûr que l’on peut dire qu’un joueur rate des matchs. Cela fait partie de l’analyse et les sportifs de haut niveau savent que les performances seront scrutées. Il faut l’accepter. Mais il n’y a pas besoin de basculer dans les exagérations et méchancetés. Il ne faut jamais oublier qu’il y a une personne et une famille derrière le joueur.