Autour du PSG
Le PSG n’aurait toujours pas payé les primes de la saison 2019-2020, les joueurs s’agaceraient
Alors que la seconde partie de saison 2020-2021 est déjà entamée avec notamment la qualification en quart de finale de Ligue des Champions qui est obtenue, L’Equipe fait savoir ce dimanche que le Paris Saint-Germain n’a toujours pas payé les primes à ses joueurs et le staff pour l’exercice précédent. Lequel s’est fini en août après le Final 8 exceptionnellement. Une année bouleversée par l’épidémie du coronavirus qui amènerait plusieurs éléments pour ce retard. Ce qui pouvait amener une certaine compréhension des joueurs, mais l’agacement serait désormais en train de monter.
« Ils ne comprennent pas comment un club de la dimension de Paris ne peut s’acquitter des engagements financiers pris auprès de ses joueurs. »
« La direction du PSG n’a toujours pas réglé les primes de performance du dernier exercice est toujours d’actualité et cela commence à chauffer les oreilles de quelques cadres du vestiaire, comme Keylor Navas ou Marquinhos. Ils ne comprennent pas comment un club de la dimension de Paris ne peut s’acquitter des engagements financiers pris auprès de ses joueurs, ce qui aurait dû être fait, selon les termes de l’accord oral, fin septembre, début octobre.
Seulement, Leonardo leur rétorque qu’avec la crise économique liée à la pandémie, les ressources du club ne sont pas celles prévues et que Paris se retrouve dans l’incapacité, momentanée, de régler les primes de la saison passée dont le montant global dépasserait les 20 M€.
Face à cet argument, les cadres du vestiaire s’irritent. Paris n’est pas en capacité de payer les bonus de performance 2019-2020 mais il peut s’acquitter des indemnités de licenciement du staff de Thomas Tuchel, évaluées à un peu plus de 8 M€, primes de la saison dernière incluses ?
« Le club aimerait, par exemple, établir un échéancier »
D’anciens Parisiens, comme Thiago Silva ou Thomas Meunier, réclament aussi leurs dus avec de plus en plus d’insistance. Le club aimerait, par exemple, établir un échéancier sinon refaire les calculs au prorata des matches joués sachant que les quarts et les demi-finales se sont joués sur une manche sèche, à huis clos, sur terrain neutre (à Lisbonne). »
Même si l’on peut envisager que le PSG n’ait pas encore payé certaines primes compte tenu de la situation, on invite ici à la plus grande méfiance face aux détails annoncés. Ce journal n’est pas le plus fiable à propos de la vie interne du club parisien. Et un tel dossier est très complexe. Nous n’oublions pas également qu’un média n’a jamais pu dire que les joueurs avaient accepté de baisser leurs salaires durant cette période particulière. Enfin, il y a dans l’argument à propos du licenciement de Tuchel un petit quelque chose qui ressemble plus à la pensée d’un journaliste qu’à la réflexion des joueurs.
Le départ du coach allemand n’a pas été décidé pour le plaisir, mais pour aider l’équipe à gagner et on espère bien que les joueurs savent prendre cela en compte. Tout comme le fait que la crise dure plus longtemps que ce qui était espéré. Il y a eu un autre confinement durant l’automne et il n’est pas impossible d’en revoir un prochainement. En tout cas, les stades sont toujours vides et les revenus des clubs amoindris. Il n’y a pas un grand club qui ne soit pas en difficulté, pour répondre à un autre argument qui ressemble plus à une idée de journaliste plutôt qu’aux pensées des joueurs. Même si on peut concéder qu’ils peuvent être agacés par cette situation. La pression mise semble être exagérée.