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ACA – PSG : les notes des Parisiens
Homme du match – Gameiro (9) : Alors là, que dire de la prestation de l’attaquant parisien, si ce n’est qu’il a été absolument flamboyant. Auteur d’un triplé lui permettant de devenir le meilleur buteur du championnant, l’attaquant des Bleus a livré une prestation presque parfaite. Virevoltant, percutant, efficace, il a écœuré les défenseurs corses grâce à son hat-trick mais aussi grâce à toutes les occasions qu’il s’est créées. Avec un poil plus d’adresse et sans un Ochoa vigilant, l’ancien Lorientais aurait même pu en planter un ou deux de plus histoire de montrer à Gomis qui était le maître. Mais il a préféré rester modeste (non non, pas l’attaquant bordelais, surtout pas) en se limitant au triplé et en permettant presque à lui seul au PSG de remporter sa septième victoire de la saison. Remplacé par Erding (75e).
Sirigu (6,5) : Absolument impuissant sur le but corse, le gardien parisien a réalisé une rencontre solide, notamment en sortant de manière spectaculaire une reprise de volée de Socrier juste après la pause. Les sollicitations n’ont pas été très nombreuses mais le beau gosse italien a fait le boulot, comme d’habitude.
Ceara (4,5) : Très peu en vue offensivement malgré quelques gros boulevards laissés par Ajaccio, le latéral brésilien a parfois déserté son côté droit, forçant Jallet à être au four et au moulin sur tout le flanc. Il a parfois créé des décalages sur ses rares montées mais rien de bien transcendant.
Sakho (5,5) : Solide comme à son habitude, le capitaine parisien a parfois rappelé qu’il n’était pas complètement à 100% en étant en retard sur quelques duels. Mais sa sérénité a vite repris le dessus et il n’y a pas de doute, il servira énormément à la défense parisienne toute la saison. Avec Lugano, ça devrait faire la paire.
Camara (5) : Un match calme pour Papus, qui n’a pas eu à puiser dans son acide lactique pour contrer les offensives timides des Ajacciens. En tout cas il continue de satisfaire et on commence même à le confondre avec Sakho sur le terrain, c’est dire les efforts effectués depuis le début de la saison.
Armand (4,5) : Très peu précis dans ses relances, notamment de la tête sur l’action du but ajaccien, l’ancien Nantais n’a pas été très inquiété en raison de la faiblesse de l’attaque corse. On aurait également aimé un peu plus d’apport offensif mais il a préféré rester solide.
Sissoko (3,5) : Si le Malien fait peur physiquement grâce à sa grande carcasse, il fait aussi trembler tous les supporters parisiens à chaque duel tant il donne l’impression d’être fébrile. Auteur d’un très grosse faute provoquant le coup-franc du but corse, il aurait pu écoper d’un deuxième jaune en multipliant les fautes tout au long de la rencontre. Heureusement, il sauve (presque) son match en délivrant une passe décisive sur le second but de Gameiro et en réalisant une seconde période honorable face à des Ajacciens cramés. Remplacé par Tiéné (75e).
Chantôme (5,5) : Juste un peu plus que la moyenne pour le milieu de terrain parisien, lui aussi passeur décisif sur le troisième but parisien. Pour le reste, il a fait le boulot sans en faire trop, ni pas assez. Un match sérieux mais on attend peut-être un peu plus de lui dans la percussion.
Jallet (7) : Positionné sur l’aile droite en lieu et place de Jérémy Ménez, l’ancien Lorientais a été très précieux de part sa polyvalence et sa faculté à pouvoir aussi bien défendre qu’attaquer. A l’origine des deux derniers buts parisiens, il a été l’auteur d’une très bonne prestation, dans un autre style que celui de Ménez mais tout aussi efficace.
Nenê (3,5) : C’est le yo-yo du PSG. Sur un match, il va être flamboyant, sur l’autre, il va être énervant. Ce soir, il a été énervant. Il aurait pu servir ses partenaires bien placés à plusieurs reprises mais non. Il s’est même payé le luxe de manquer certains contrôles, et c’était pas à cause de la pelouse. Décevant, même si son début de match et son sauvetage sur la ligne lui permettent de ne pas devenir le mauvais élève du soir.
Pastore (5,5) : Encore une fois très énervant pour les adversaires en se positionnant constamment entre les lignes, El Flaco a cependant manqué de précision. Plusieurs de ses passes ont été foirées et s’il a montré l’étendue de toute sa technique sur deux ou trois actions, notamment lors d’une talonnade aérienne qui a fait frémir François-Coty, il s’est montré moins efficace que d’habitude. Mais on va lui pardonner cette petite baisse de régime à notre prodige argentin adoré. Remplacé par Bahebeck (86e).
Gameiro (9) : Voir plus haut.