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Ligue 1

Paris prend les commandes

«Ce n’est pas un match à jouer, c’est un match à gagner». Antoine Kombouaré avait clairement annoncé la couleur en conférence de presse : ce PSG-OL, choc au sommet entre deux prétendants au titre, était plus qu’un simple match. L’entraîneur rhodanien, lui, s’était contenté de souligner qu’il n’y avait que «trois points en jeu», mais il savait bien que ces trois unités pouvaient compter en mai prochain.

Rémi Garde avait donc choisi de titulariser le jeune Lacazette pour apporter de la vivacité à son attaque et déstabiliser Camara et Lugano. C’est d’ailleurs lui qui a eu la meilleure occasion lyonnaise de la première période, sur une tête plongeante au-dessus (22e). Gomis a également tenté sa chance en force mais il n’a pas non plus trouvé le cadre (23e). Contrairement au club de la capitale.

Gameiro, bien décalé par Ménez avait en effet allumé la première mèche de ce PSG-OL (5e). Pastore, après un relai avec l’ancien Lorientais, avait trouvé le poteau de Lloris (20e). Et Lugano, d’un pointu de (très) loin, avait obligé le portier numéro 1 français à une jolie claquette (43e). De belles occasions donc, mais pas de but entre les deux meilleures équipes de France à l’heure actuelle.

L’éclair de Pastore

À l’orée de la deuxième mi-temps, la question était de savoir si Paris, avec 2 jours de moins de récupération que son adversaire, allait tenir le coup physiquement. Pour pallier ce défaut du calendrier, les Parisiens ont, volontairement ou pas, ralenti le rythme de cette rencontre. Et au moment où on croyait qu’il n’allait plus rien se passer dans ce match, Javier Pastore a accéléré, effacé Koné et trompé Lloris, coupable de ne pas avoir assez surveillé son premier poteau (1-0, 65e).

Paris est tout de même resté sous la menace, de Gomis notamment, qui a incroyablement manqué deux énormes occasions de la tête (49e, 71e). Mais Paris a aussi eu les occasions pour tuer le match par Gameiro (70e, 79e). Et finalement, Paris a réussi à faire le break grâce au plat du pied sous la barre de Jallet, au deuxième poteau sur un coup franc lointain de Nenê (2-0, 91e).

Le Parc des Princes peut exulter : Paris va régner sur le championnat pendant (au moins) deux semaines avec 3 points d’avance sur Montpellier, Lyon et Toulouse. Et même s’il est encore trop tôt pour le dire, que ça fait du bien de savoir que ce Paris-SG là à la carrure pour jouer le titre.

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