Maracineanu évoque une « jauge relative à la surface » pour les supporters dans les stades

Roxana Maracineanu, ministre des Sports, était au Stade Océane dimanche soir pour le match amical entre le Paris Saint-Germain et Le Havre (victoire 0-9 des Parisiens, retrouvez le résumé ici). L’occasion d’évoquer la présence des presque 5 000 supporters dans le stade et l’évolution de la situation avec l’espoir de remplir un peu plus les stades.

« C’est une victoire pour le football français, pour le sport en France de pouvoir reprendre aujourd’hui (dimanche) à la mi-juillet avec du public. Nous avons choisi de rouvrir progressivement le sport en différentes étapes. Dès le 11 mai, les sportifs ont pu reprendre l’entraînement, quinze jours après, ils ont pu se réentraîner en groupe.

Maracineau « Tout dépend de la situation sanitaire. »

 Le 18 juillet prochain, on va voir si les stades peuvent bénéficier d’une jauge relative à la surface de l’enceinte. C’est censé encore être 5 000 jusqu’à mi-août. On va porter le sujet auprès du conseil de défense avec les ministres concernés d’ici une semaine.

Tout dépend de la situation sanitaire. Nous devons prendre l’avis du ministre de la Santé. Toutes ces décisions ne sont pas sectorielles. Tout a repris progressivement. Notre priorité était de reprendre de manière populaire en toute sécurité sanitaire, je crois qu’on peut dire qu’on a réussi aujourd’hui. »

En effet, c’était un vrai plaisir de revoir du football et cela en plus avec des supporters dans le stade. Lesquels ont d’ailleurs pensé à applaudir à la fin du match, de quoi boucler une reprise qui fait du bien à tout le monde. Et qui semble s’être passée dans un bon respect du règle pour rester prudent. Ce qui reste bien sûr très important, même si on a tous envie d’un retour à la normale. Cela se fera petit à petit et tout de même avec quelques modifications. A chaque d’avoir le bon comportement, au quotidien comme dans les stades, afin d’avoir une évolution positive. La prochaine étape pour le football pourrait être l’idée ici évoquée par Maracineanu.