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Di Maria évoque Dortmund et la Ligue des Champions, il ne croit pas à l’idée du « déclic »
Les joueurs du Paris Saint-Germain sont toujours dans l’attente d’un signe de la Ligue de Football Professionnel pour reprendre les compétitions officielles. Entre temps, cela n’empêche pas les hommes de Thomas Tuchel d’entretenir leur condition physique et de profiter de ce temps libre pour accorder des interviews. Le dernier en date est l’Argentin Angel Di Maria qui s’est prêté au jeu des questions/réponses concernant la campagne européenne 2019-2020 du PSG pour L’Equipe. Il a notamment été invité à revenir sur la qualification obtenue en quart de finale de la Ligue des Champions le 11 mars dernier au Parc des Princes dans une soirée spéciale (à revivre ici).
Di Maria « ils nous ont fait sentir qu’on était un grand club, une grande équipe, et c’est ce qu’on a montré sur le terrain. »
« C’est la première fois que je vivais un truc comme ça. Je n’ai pas de mots pour dire ma gratitude aux ultras. Grâce à ce qu’ils nous ont transmis les trois ou quatre heures avant le match, ils nous ont fait sentir qu’on était un grand club, une grande équipe, et c’est ce qu’on a montré sur le terrain. On s’est battus quand il fallait se battre, on a fait du jeu quand il fallait faire du jeu, on a couru quand il fallait courir. On a senti les supporters à l’extérieur du stade pendant les quatre-vingt-dix minutes. Ç’a été un plus extraordinaire.
Un déclic grâce à ce match ?
Je sais que beaucoup de monde a parlé de déclic mais, pour moi, c’est du pipeau. Tous ces trucs sur le psychologique, je n’y crois pas. Dans le foot, parfois tu as de la chance, parfois non. En huitièmes de finale, le PSG a eu la scoumoune à plusieurs reprises et c’est ça qui nous a coûté la qualification. On était excellents à l’aller et on faisait tout l’inverse au retour. On se faisait éliminer parce qu’on faisait des erreurs, ça arrive à tout le monde. Regardez, là on a fait un match aller pas terrible et on a été énormes au retour.
Di Maria « Pendant que nos adversaires enchaîneront les matches, nous, on s’entraînera. »
Si on se dit qu’il y a quelque chose à faire cette année ?
Depuis le début de la saison, on se sentait tous dans de bonnes dispositions. Malheureusement, il s’est passé ce qu’on sait avec le coronavirus et il a fallu tout stopper. Les autres grands Championnats vont reprendre. Ça ne doit pas être une excuse mais cela rend les choses plus difficiles pour nous. On arrivera à court de compétition, à part les deux finales de Coupes contre Lyon et Saint-Étienne. Pendant que nos adversaires enchaîneront les matches, nous, on s’entraînera. Mais on va évidemment donner tout ce qu’on a pour atteindre nos objectifs. »
Beaucoup ont souligné le timing malheureux cette saison pour les joueurs du PSG. Alors qu’ils avaient enfin pu franchir le seuil des huitièmes contre lequel le club parisien butait depuis trois ans, la compétition a été suspendue depuis ce fameux match retour. Après une première manche un peu en deçà de ses capacités, le PSG s’est bien rattrapé au Parc des Princes ne laissant que peu d’occasions à son adversaire allemand.
La différence de traitement dans la reprise des championnats risque fort en effet de changer la donne avec des clubs en jambes et d’autres beaucoup moins. Mais comme le précise justement El Fideo, lorsque le PSG a le bon état d’esprit, il peut faire mal à n’importe quelle équipe.