Dufy comprend que le PSG garde Cavani

Si la possibilité de voir Laywin Kurzawa quitter le Paris Saint-Germain cet hiver a malheureusement fondu comme neige au soleil, le départ du buteur Edinson Cavani semble lui aujourd’hui inéluctable. A 72h de la fermeture du mercato, le PSG semble s’être mis d’accord avec son homologue, l’Atletico Madrid mais ne possède pas encore de piste pour remplacer le goléador numériquement, ce que déplore avant tout Guillaume Dufy, consultant pour L’Equipe du soir.

« Je comprends la problématique selon laquelle le joueur n’est pas heureux. C’est impossible de garder un joueur contre son gré, surtout un joueur de ce niveau-là. Mais je comprends aussi le PSG, qui veut récupérer un peu d’argent dans l’affaire. Mais sportivement, je trouve que ce serait un four total de se séparer de Cavani alors que Paris n’a peut-être jamais été aussi fort que ça et mieux armé pour tenter d’atteindre son graal en Ligue des Champions. Le départ de Cavani serait une énorme perte pour Paris. Le PSG n’est pas à l’abri d’un potentiel pépin physique d’un de ses quatre fantastiques. Et si tu as Cavani derrière, tu es tranquille.

Cavani n’a plus la tête au PSG ?

S’il est titulaire contre Montpellier samedi et qu’il marque, ça serait reparti. Je ne suis pas dans la tête des dirigeants parisiens, mais Icardi, je ne suis pas persuadé qu’il soit Parisien en 2020-2021… »

L’avant-centre uruguayen a toujours clamé son amour pour Paris et les supporters lui ont toujours rendu réciproquement, le soutenant même face au nouvel arrivant Neymar. Et c’est malheureusement suite à un temps de jeu réduit qu’il décide de partir, avant même la fin de la saison, alors que le PSG tourne très bien en ce moment.

Avec les cascades de blessures qu’a subies jusque-là le club parisien cette saison, avoir un joueur de moins peut être dommageable, les postes venant à peine d’être tous doublés. Même si on doit accepter le choix et la volonté d’un joueur en fin de contrat, la sortie par la petite porte, voulue par le joueur, ternit quelque peu la belle histoire écrite jusqu’à maintenant.