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Gianluigi Buffon en conf : ambition et statut « je vais faire tout mon possible »
Ce lundi 9 juillet, Gianluigi Buffon, le nouveau gardien du Paris Saint-Germain, était en conférence de presse pour sa présentation aux médias. L’Italien de 40 ans qui vient de quitter la Juventus Turin après 17 années au club turinois a évoqué plusieurs points, comme son choix d’être à Paris, l’ambition du club et la sienne. Mais aussi l’incitation de l’ancien parisien Blaise Matuidi, maintenant à la Juventus, à signer au PSG. Il a commencé par une introduction en français.
Je suis très heureux d’être avoue et je suis excité par cette nouvelle aventure. Il y a une énergie particulière que je perçois. Il y a l’ambiance, la magie de Paris, l’enthousiasme des supporters et l’envie des dirigeants qui m’ont vraiment voulu. Maintenant je préfère passer en Italien car c’est plus facile.
Quand on commencé les contacts et si je savais que je venais ?
Non, cela a été une surprise qui est venue en mai. Une très belle surprise. Je commençais à planifier un avenir différent. Mais j’ai toujours eu l’ambition et l’espoir quelque chose arrive. Je sentais que j’ai encore quelque chose à donner.
La quête de LDC du PSG m’a convaincu ?
J’ai commencé bien avant le PSG cette mission (rires). Je ne pense pas que c’est une obsession. C’est un trophée intéressant et j’ai accepté l’offre car je pense que je peux progresser ici en tant que personne et en tant que joueur. Et je pense pouvoir faire en sorte que ce club progresse encore un petit peu plus. Il peut y avoir une ambition de résultat. Mais en début de saison on ne peut pas penser qu’à la Ligue des Champions. Ce serait de la folie.
« Je tiens à montrer que je suis un grand gardien. »
Mon statut au PSG ?
J’ai toujours été le numéro 1 dans ma carrière, mais personne ne me l’a dit en venant ici. J’ai toujours gagné cette place. C’est cela le sport et la compétition. J’ai 40 ans, mais j’ai un bon état de santé et un bon mental. Et je sais que pour obtenir des résultats il faut l’aide de tout le monde au club, tous les joueurs et la direction. Tout le monde veut une place importante. Et je vais faire tout mon possible. Je tiens à montrer que je suis un grand gardien.
Combien d’années je pense jouer encore à ce niveau ?
J’ai arrêté de faire ce genre de calcul depuis un moment. Quand j’avais 30 ans, je pensais que ce serait encore 2 ou ans…puis la même chose à 34 ans. Maintenant j’ai 40 ans et j’étais encore en équipe nationale. Je pense que ce n’est pas la bonne question. Cela me mettrait dans une situation négative. Je veux jouer tant que le corps me le permet et tant que je suis parmi les très bons joueurs. Après j’arrêterai.
L’émotion en quittant l’Italie ?
J’y ai passé toute ma carrière et j’ai vécu de belles choses, mais j’étais arrivé dans une zone de confort. Je n’aime pas cela, je veux toujours du défi. J’ai eu mon premier entraînement à Paris et les gens parlent une autre langue, mais c’était agréable de tout de même communiquer. C’est un beau moment et cela me fera encore grandir. Je vais connaître d’autres personnes. Je vais aussi travailler autrement et donc progresser. Je ne pouvais pas refuser cette opportunité.
Si j’ai parlé avec Matuidi avant de venir ?
C’est une personne extraordinaire et il y a de l’affection entre nous. Il m’a encouragé à venir. Il m’a dit « à mon avis, Paris a besoin d’une question comme toi et ça se passera très bien pour toi ». Connaissant son affection, je l’ai écouté.
« j’arrive avec l’enthousiasme d’un enfant »
Un moment difficile pour les Brésiliens du PSG, notamment Neymar, au Mondial ?
Cela arrive à tous dans une carrière. Ce sont des étapes. Si on arrive à y faire face comme il faut. Cela peut servir à progresser. Neymar peut bien réagir. Il peut rentrer à Paris avec une rage de gagner. Cela sera positif pour le club.
Mon sentiment est différent de celui en arrivant à la Juventus ?
Je suis arrivé à la Juventus j’avais 23 ans et j’avais peu d’expérience. Si on se souvient de la somme déboursée, j’avais une certaine responsabilité sur mes épaules. J’avais envie d’être à l’aise à Turin. Là, j’arrive avec l’enthousiasme d’un enfant. J’ai 40 ans, mais on a une énergie à l’intérieur et on connaît notre corps. Le sport a aussi beaucoup changé, les joueurs jouent de plus en plus longtemps. A une époque c’était impensable. Je ne vois pas pourquoi un gardien de 40 ans ne pourrait pas vivre des moments importants.
« Et l’identité du club sur le terrain correspond à l’entraîneur. »
Ma suspension en Ligue des Champions ?
Ma décision de venir à Paris ne dépendait pas de cette sanction. Je la respecte. Après la fin du match, la colère s’est estompée et j’accepte la situation.
L’équipe du PSG manque de caractère ?
Je pense que ce club est celui que j’ai suivi le plus ces dernières années, car j’étais curieux. Le grand talent des joueurs m’intéressait et j’étais surpris que le club ne progresse pas comme il le voulait. Mais il faut du temps. Toutes les expériences font grandir. Depuis quelques années, le PSG a de grandes ambitions et il y a une progression. Et l’identité du club sur le terrain correspond à l’entraîneur.
La Ligue 1 ?
La Ligue 1 a pu grandir avec les investissements du PSG. Et il y a des clubs qui ont une certaine tradition aussi, comme Lyon ou Marseille.