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Ménès Le PSG a besoin d’autre chose que d’un entraîneur qui transpire la trouille sur le banc de touche

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Ménès « Le PSG a besoin d’autre chose que d’un entraîneur qui transpire la trouille sur le banc de touche »

Depuis la défaite du Paris Saint-Germain contre le Bayern Munich mardi soir (3-1, 6e journée de la phase de groupes de Ligue des Champions), le coach Unai Emery a subi de très nombreuses critiques. Cette fois, dans l’émission 19h30 PM, c’est le journaliste Pierre Ménès qui s’est lancé. 

« Unai Emery est l’entraîneur du PSG depuis un an et demi. Il y a eu cinq déplacements importants : Monaco, Barcelone et Nice la saison dernière, Marseille et Munich cette saison. Cinq catastrophes au niveau du jeu, quatre défaites et un nul arraché dans les arrêts de jeu sur un coup-franc miraculeux. Pour mettre six buts à Toulouse ou cinq à Angers, il n’y a pas besoin de grand monde.

Passera-t-il l’hiver, c’est probable. Passera-t-il l’été, c’est beaucoup plus improbable.’

Quand le niveau monte, quand le match est plus dur, quand il y a besoin de plus de courage et d’abnégation, il y a besoin d’autre chose que d’un entraîneur qui transpire la trouille sur le banc de touche, qui est excité. Ce raisonnement, les dirigeants du PSG l’ont. Passera-t-il l’hiver, c’est probable. Passera-t-il l’été, c’est beaucoup plus improbable. » 

S’il est vrai que le PSG d’Emery a loupé plusieurs déplacements, il est un peu injuste de compter le match à Monaco la saison passée. C’était au moins d’août, le coach venait d’arriver et l’équipe venait de perdre Zlatan Ibrahimovic. Pour rappel, il y avait encore David Luiz, qui avait été catastrophique pour son dernier match avant de signer à Chelsea. Il reste, il est vrai, que le coach espagnol a quelques difficultés à l’extérieur. Il est normal d’avoir des résultats un peu moins, mais l’écart est flagrant dans son cas. Un problème auquel il faut trouver une solution.

Cependant, son bilan et les 2 derniers matchs sot loin d’être catastrophiques. On a d’ailleurs trouvé ses arguments en conférence de presse plutôt intéressants. Peut-être que les dirigeants se renseignent auprès des grands coachs auquel il y a le besoin de remplacer Emery. Mais ce n’est pas une décision à prendre sur une semaine, c’est sur un bilan de la saison. Le sien est très bon pour le moment, celui de fin de saison sera décisif.

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