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Antonetti Draxler en relayeur, quand Paris a le ballon, il n'y a pas de souci.

Autour du PSG

Antonetti « Draxler en relayeur, quand Paris a le ballon, il n’y a pas de souci. »

Pour la troisième fois après Bordeaux et Dijon, Julian Draxler devrait être aligné comme milieu relayeur ce vendredi soir lors de la réception de l’OGC Nice (11e journée de Ligue 1). Deux rencontres comme relayeur ponctués par deux succès, mais deux prestations diamétralement opposées pour le joueur de 24 ans du Paris Saint-Germain. 

Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, le consultant de Canal+ Frederic Antonetti (il a entraîné plusieurs équipes en Ligue 1) estime que Draxler n’occupe pas son poste de prédilection et qu’il s’agit là d’une solution de dépannage. En effet, le technicien parisien doit composer avec un milieu parisien dégarni, orphelin de Thiago Motta (milieu de 35 ans), le seul à vraiment savoir jouer en sentinelle, blessé pour plusieurs semaines.

« Ce que je sais, c’est qu’un joueur qui change de poste doit être convaincu et y trouver son intérêt. Sportivement, il doit se sentir bien et jouer régulièrement. Emery a pensé que c’était le plus apte à jouer à ce poste de milieu de terrain et ils en ont parlé. Mais je pense que c’est du dépannage occasionnel. Je reste convaincu que si Draxler change de club, il retrouvera son poste d’attaquant.

‘lors d’un match où il faut beaucoup travailler, je ne sais pas si Draxler sera capable de le faire’

Quand Paris a le ballon, il n’y a pas de souci. Mais lors d’un match où il faut beaucoup travailler, je ne sais pas si Draxler sera capable de le faire. On ne l’a pas vu assez souvent pour le juger, mais je le sens moins capable qu’un Rabiot d’évoluer en box-to-box.« 

Lorsque Paris aura la maîtrise du ballon, Draxler pourra facilement occuper ce poste relayeur. En revanche, dès que la rencontre sera plus engagée et que les adversaires imposeront un défi physique aux Parisiens, le joueur allemand risque en effet d’être plus en difficulté. Mais pour juger de son niveau, encore faut-il le voir jouer davantage. On a vu contre Bordeaux qu’il savait un peu défendre et qu’il fait des efforts. Sauf qu’il y a un écart avec les difficultés que peuvent amener un très  club européen.

Pour l’instant, l’ancien ailier de Wolfsburg est cantonné au banc de touche et doit souvent se contenter d’un maigre temps de jeu. Il lui appartient face à Nice de renverser la situation en sa faveur. On n’oublie pas non plus l’idée de le voir un peu plus en meneur de jeu, si jamais Emery se tournait à nouveau vers un 4-2-3-1. Mais c’est très incertain pour le moment.

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