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PSG/Amiens 2-0- les notes des Parisiens : Cavani décisif, Daniel Alves infatigable
Première journée de championnat de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et le SC Amiens dans un Parc des Princes qui affichait complet. Une saison 2017/18 qui commençait par un match largement à la portée des Parisiens face à un promu qui, malgré des qualités d’envie et d’abnégation certaines, ne devait pas poser de problèmes aux joueurs de la capitale.
Dans un schéma tactique habituel en 4/3/3 et une seule recrue au coup d’envoi, on s’attendait à ce que les joueurs parisiens commencent le match tambour battant. Au niveau de la composition d’équipe, Unai Emery avait préféré titulariser Adrien Rabiot au détriment de Blaise Matuidi et son triangle d’attaque était composé de Javier Pastore, Angel Di Maria et Edison Cavani.
Après une présentation en grande pompe de Neymar dans une ambiance survoltée, les Parisiens prennent l’ascendant en début de match en confisquant le ballon aux Amiénois. Cependant, le manque de percussion et de prises d’initiative des Parisiens à l’approche de la surface adverse est assez criant dans les trente premières minutes de la rencontre. C’est sur l’une des rares erreurs de la défense d’Amiens qu’Edison Cavani, d’un joli enchaînement, ouvre le score juste avant la mi-temps.
La deuxième période verra les Parisiens s’accaparer le ballon face à des Amiénois affaiblis physiquement et sur un ballon en profondeur, Edison Cavani décale Javier Pastore qui pousse le ballon dans les filets adverses pour le deuxième but parisien.
Avec un peu plus de sérieux et d’application, le PSG aurait pu l’emporter plus largement, mais, globalement, la prestation des joueurs de la capitale a été très bonne.
Les notes des Parisiens
AREOLA (5.5) : A l’image de la saison précédente, il est pour l’instant le numéro un au poste de gardien de but dans ce début d’exercice. Il sait que la moindre erreur peut se payer cash et que sa place ne tient qu’à un fil. Très peu sollicité, c’est vraiment difficile de noter le portier parisien sur ce match.
DANIEL ALVES (7) : Après une superbe performance face à l’AS Monaco au Trophée des Champions, le latéral droit a poursuivi sur sa lancée. Très actif sur son côté droit, il a délivré un superbe centre sur l’ouverture du score de Cavani. Ses replis défensifs furent tranchants et plein d’autorité. Dans un rôle de piston sur le côté droit qu’il connaît à la perfection, il a réalisé une grande performance.
KURZAWA (5.5) : Il a combiné sur son côté gauche sans toutefois se mettre en évidence, ni amener le danger sur le but adverse en première période. Défensivement, il a paru concentré et rigoureux. Plus à son aise en deuxième période, il a davantage apporté offensivement.
THIAGO SILVA (6) : Peu sollicité dans les duels défensifs, il a tenté d’apporter le surnombre offensivement par moment. Sérieux et appliqué dans ses interventions, il est sorti à la mi-temps suite à un coup reçu, sans gravité toutefois.
PRESNEL KIMPEMBE (6) : Il ne déçoit quasiment jamais lorsqu’il est sur le terrain et sa performance durant les quarante-cinq dernières minutes vient de le confirmer. Costaud dans les duels et propre dans la relance, il a répondu présent cet après-midi.
MARQUINHOS (6) : A l’image de son compatriote brésilien, il n’a pas été mis en danger par les attaquants adverses en première période, hormis sur un duel en un contre un face à Koita. Sérieux et appliqué, il a montré sa puissance à plusieurs reprises durant le second acte.
THIAGO MOTTA (5.5) : Il a connu un début de match poussif en commettant quelques passes imprécises et certaines fautes inutiles dans l’entrejeu. Plus incisif dans ses interventions par la suite, il est monté en puissance au fil de la première période. Plus discret en seconde mi-temps, il s’est contenté de gérer le tempo du match et de couper les trajectoires des quelques contre-attaques amiénoises.
VERRATTI (6) : Le petit italien a touché énormément de ballons au milieu de terrain et à l’approche du but adverse en première période, mais il n’a pas su être décisif et a manqué de lucidité dans ses choix dans le dernier geste. Placé un peu moins haut sur le terrain en deuxième période, il a su faire parler sa qualité de passe dans le dos des défenseurs qui a posée de gros problèmes à la défense d’Amiens.
RABIOT (6) : Préféré à Blaise Matuidi dans l’entrejeu parisien, l’élégant gaucher a connu des problèmes en première période notamment dans ses transmissions et dans son placement sur le terrain. Par la suite, il a su faire parler son impressionnant volume de jeu et son agressivité pour récupérer un grand nombre de ballons.
PASTORE (6,5) : A son aise durant les matchs de préparation et lors du Trophée des Champions, sa prestation face à Amiens devait être dans la même lignée. Il a joué par séquence et a illuminé la rencontre par intermittence grâce à ses passes précises et ses dribbles. Cependant, il n’a pas été constant dans sa prestation en disparaissant quelquefois de la rencontre. Toutefois, ses passes dans les trente derniers mètres sont un régal et créent systématiquement le danger. Buteur suite à une offrande d’Edison Cavani, on espère que l’international argentin sera épargné par les blessures cette saison.
DI MARIA (6) : Il a superbement débuté la rencontre en donnant deux très bons ballons à Edison Cavani et en se montrant disponible pour ses coéquipiers. Accrocheurs défensivement dans son couloir, il aurait pu marquer son premier but de la saison avec un peu plus de réalisme. Il a plongé physiquement dans le dernier quart d’heure et n’a pas su exploiter les occasions en fin de match. Un bon match de l’Argentin, à l’image de sa fin de saison dernière.
CAVANI (7) : Il a manqué cruellement de réalisme sur cette offrande de Di Maria (6ème) et a semblé en difficulté en première mi-temps face aux défenseurs centraux d’Amiens. En renard des surfaces qu’il est, il a su exploiter une erreur de marquage et une merveille de centre de Daniel Alves pour ouvrir son compteur but (42ème). Même s’il a donné une passe décisive à Javier Pastore sur le deuxième but parisien, il aurait pu soigner davantage ses statistiques en inscrivant un ou deux buts de plus s’il avait été moins maladroit. Très bon match tout de même avec un but et une passe décisive au compteur.