Autour du PSG
Molina « La presse, Emery n’en a rien à foutre…il a le respect de Villa, Mata, Alba, David Silva »
Romain Molina, auteur de la biographie « Unai Emery – El Maestro », s’est confié auprès du média Ultimo Diez. Il explique notamment le point de vue de l’entraîneur du Paris Saint-Germain, qu’il n’hésite pas ensuite à critiquer.
« La presse, Emery n’en a rien à foutre. Il ne lit pas la presse française. Son frère regarde un peu. Il sait que ça peut avoir des influences sur ses joueurs. Comme avec Di Maria en début de saison. Ses choix montrent qu’il se fout de ce que pense la presse. Mais certains joueurs ne savent pas gérer la pression médiatique et il le sait.
Il y a des gens des médias qui étaient ultras heureux que Paris, et donc Unai, se ramasse. Quand tu vois la différence de traitement entre Monaco et Paris, c’est incroyable. Certains confrères m’ont appelé pour savoir si je connaissais du monde pour dire du mal d’Emery.
Il y a toujours cette connerie de le comparer à Blanc. Ils n’ont pas le même effectif, c’est pas le même projet. Ça montre le problème de neutralité des journalistes. T’es au ras des pâquerettes.
C’est pas un génie. C’est un bon entraîneur, il a le respect de Villa, Mata, Alba, David Silva… C’est autrement plus important que l’avis d’anciens du PSG qui ne connaissent pas Emery. »
Emery n’a pas à écouter ce que dit la presse sur lui, mais il doit faire atttention à ce qui concerne ses joueurs.
Emery ne fait clairement pas son équipe en fonction des articles de la presse, où on aurait vu beaucoup plus souvent Hatem Ben Arfa sur le terrain. C’est plutôt rassurant, puisque les journaux n’ont pas à décider de la composition d’équipe des différents clubs. Surtout quand on voit qu’il manque souvent d’objectivité et de continuité dans les commentaires de chacuns.
Le coach espagnol connaît sans aucun doute son métier. Ce qui compte, c’est qu’il ait la confiance de son équipe et de ses dirigeants. Malheureusement, il doit tout de même faire un peu attention aux articles de la presse. Molina l’explique, c’est parce que certains joueurs y font attention et peuvent être atteints par les critiques. Il faut donc pouvoir leur parler, gérer leurs doutes et possibles vexations.
Contrairement à ce que certains « spécialistes » et supporters semblent penser, le travail de l’entraîneur n’est pas simplement d’aligner 11 joueurs sur le terrain et leur dire de bien jouer.