Archives
Brest 2-2 PSG : Brest ralentit Paris
Logiquement devant grâce à Bodmer (20e), Paris s’est fait rejoindre puis mener à Brest avant d’égaliser dans les ultimes minutes. Malgré ce scénario rocambolesque, ce sont tout de même 2 points de perdus pour Paris dans la course à la C1.
Des Finistériens à prendre au sérieux donc, eux qui étaient il n’y a pas si longtemps au sommet de la Ligue 1. Paris, qui désirait s’y installer en profitant des matchs reportés de Lyon et Marseille, a donc débuté de match sur le bon tempo. La nette supériorité technique parisienne a en effet rapidement permis à Bodmer d’ouvrir le score sur un coup franc décalé par Nenê (0-1, 20e). Dans la foulée, le Brésilien, Hoarau et Clément ont combiné à une touche mais Elana a été à la parade (24e) et Tiéné a encore buté sur le gardien brestois (25e).
Paris maîtrisait donc logiquement son sujet et semblait surfer sur sa bonne dynamique actuelle. Jusqu’à ce que Coupet se blesse au dos en arrêtant un tir (a priori) anodin de Lesoimier (31e). Obligé de céder sa place à Edel dès la 34e minute, celui qui rassurait toute la défense parisienne depuis quelques semaines n’a pu que constater la fébrilité de son remplaçant. Sur son premier ballon à négocier, le Camerounais a bêtement fauché Touré dans la surface, qui s’est chargé de transformer l’offrande : un pénalty de Grougi arrêté par Edel qu’il a repris sans opposition (1-1, 37e).
Edel, un homme à la mer
En pleine tempête, le désormais numéro 2 des gardiens a continué à sombrer en deuxième période lorsqu’il a mal apprécié la trajectoire de ce centre de Roux que Lesoimier n’a pu cadrer (49e). Le Camerounais n’a finalement sorti la tête de l’eau qu’à la 72e pour sortir dans les pieds de Poyet avec plus ou moins d’adresse. Le problème, c’est que cette maladresse a contaminé toute l’équipe parisienne, notamment Bodmer (65e) et Nenê (69e) sur coups francs. Des coups de pied arrêtés qui étaient devenus l’unique solution pour Paris de créer le danger. Jusqu’à l’entrée de Bahebeck. Le jeune attaquant parisien a apporté sa vivacité et sa précision de centre pour permettre à Hoarau de contraindre Kantari à marquer contre son camp du bras (2–2, 87e).