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Bruno Roger-Petit décrit "trois erreurs majeures" d'Emery en mettant Ben Arfa de côté

Autour du PSG

PSG/Monaco – Roger-Petit défend Aréola et rejette la faute sur les choix d’Emery

Sur son blog du Figaro, le journaliste Bruno Roger-Petit est revenu sur la prestation du Paris Saint-Germain dimanche dernier contre l’AS Monaco (1-1, 22e journée de Ligue 1). Malgré une prestation plutôt solide et un but encaissé dans les arrêts de jeu, sur des erreurs défensives, BRP a défendu le gardien Alphonse Aréola, très critiqué depuis dimanche) pour mieux rejeter la faute sur le coach Unai Emery. Dont il n’est pas un fervent admirateur.

BRP dans un premier temps a concédé que la défense et Aréola n’étaient pas irréprochable :

« C’est entendu, Aréola n’a pas été exceptionnel sur le but encaissé face à Monaco dimanche soir… »

Il est ensuite revenu sur les arguments et l’analyse de Mickaël Landreau en avouant contre son gré que ce point de vue tenait la route et que la faute résidait plus d’un manque de chance dû à la mauvaise action de la défense parisienne :

« Oui, pas un défenseur parisien n’est monté sur le monégasque. Oui, le ballon est passé au milieu d’une forêt de jambes parisiennes. Oui, Aréola était masqué. Oui, il n’était pas sur ses bons appuis quand le ballon a fusé devant lui. Oui, il est possible que le tir ait été dévié. Convenons-en, cette plaidoirie s’entend. »

Le consultant change ensuite de bord pour impliquer Aréola dans l’action afin de trouver un chef d’accusation envers Emery, à travers le fait que la hierarchie des gardiens ne serait pas imposée, mettant ainsi une pression sur les épaules du jeune gardien :

« Ensuite le contexte. Il est vrai qu’Aréola aurait aussi pu arrêter ce tir. Il est même induit que de jouer dans les buts du PSG impose un certain standing. Songeons-y. Ces derniers mois Emery, l’entraineur du PSG a d’abord titularisé Trapp. Puis il l’a remplacé par Aréola parce que jugeant Trapp peu fiable. Puis il a de nouveau réinstallé Trapp dans les buts, suite au trou d’air d’Aréola.

 Même dans le football amateur, tout le monde le sait. Il n’est pas bon que la hiérarchie des gardiens ne soit pas connue. Et reconnue. Il est patent qu’Aréola, remplaçant Trapp en cours de match, est entré sur le terrain avec une pression énorme sur les épaules. Il ne pouvait pas jouer en liberté dans un contexte pareil, sachant que la moindre petite hésitation lui couterait chère. »

Or, dans le contexte, Aréola est entré en plein cours du match contre Monaco suite à une blessure du gardien allemand, sans réel échauffement ni préparation mentale. Et pourtant Aréola a fait quelques bons arrêts au cours du match sur deux frappes lointaines de Tomas Lemar (64e) puis Tiémoué Bakayoko ( 65e) mais apparament passés inaperçus pour BRP qui préfére répliquer :

« En vérité, si Aréola n’a pas effectué l’arrêt de l’année, c’est parce qu’il n’est pas dans une disposition d’esprit susceptible de le libérer de toute pression. Et la faute, donc la culpabilité de cette situation en incombe à Emery. »

En résumé depuis le début de la saison BRP n’a jamais apprécié Emery même lors du large succés 7-0 contre Bastia ou Bordeaux 4-0 préférant féliciter les joueurs plutôt que l’entraineur. Alors que depuis 2017 on aperçoit un PSG plus solide et collectif, sans doute dû à l’opération du saint esprit selon BRP notamment sur le travail des coups de pieds arrêtés. En tout cas ce n’est pas Di Maria qui critiquera la concurrence, cela lui à permis de se motiver et de se  relancer après une période creuse.

Ni le capitaine Thiago Silva répliquant que « la concurrence booste et tire l’équipe vers le haut ».On se rappellera également des critiques envers Laurent Blanc pour ne pas avoir fait assez tourner les joueurs, et du match plat contre Manchester city en LDC ou des débuts difficiles de Douchez en Coupe alors que lui était au courant de la hiérarchie des gardiens d’après BRP.

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