Verratti « Emery m’a beaucoup surpris », le problème ce n’est pas lui « c’est mental »

Marco Verratti, milieu de 24 ans du Paris Saint-Germain, s’est confié auprès du Canal Football Club hier soir. Et l’Italiena notamment été interrogé à propos des difficultés des Parisiens en ce début de saison. Et contraitrement à beaucoup de « spécialistes » et supporters, il ne met pas la faute sur l’entraîneur Unai Emery. Il confie même qu’il aime beaucoup le coach espagnol.

« Parfois on commence un match, on sent que c’est facile… Mais on doit toujours respecter l’adversaire, parce que si ce n’est pas le cas tu vas perdre le match. La défaite contre Montpellier, et le nul face à Ludogorets, c’est aussi pour s’améliorer, pour comprendre que si on n’entre pas sur le terrain à 100%, on ne va pas gagner le match, on ne va pas gagner le championnat, on ne va pas gagner la Ligue des Champions.

Si le championnat est devenu facile les autres années, c’est uniquement grâce à nous. On étaient des machines. Cette année, parfois on souffre. Ce n’est pas un problème de tactique, pas un problème de coach, c’est un problème mental. Emery ? C’est un entraineur qui m’a beaucoup surpris. Il voit tous les petits détails. Et quand tu veux gagner des choses importantes comme la Champions League, ce sont les petits détails qui font la différence. C’est un entraineur que j’aime. Il pense que je dois faire plus, c’est mon défi. »

Le problème de mentalité évoqué par Verratti rappelle le soucis du PSG sur la saison 2014-2015. Lors des premiers mois, il manquait un « quelque chose » d’envie, de combativité. Cette fois, les Parisiens sortent d’un second quadruplé national consécutif et ce en survolant la Ligue 1. De quoi avoir le sentiment qu’ils sont intouchables et seront champions en fin d’années. Mais les derniers mois ont montré que Paris n’a rien gagné d’avance.

Emery n’est pas responsable de tout, même s’il a un rôle important

Emery est venu pour apporter de nouvelles choses, un autre travail et une certaines philosophie de jeu. Il est logique du temps soit nécessaire pour que tout se mette en place. Surtout qu’il a souvent été privé du génie de Verratti, presque toujours de Pastore et depuis début novembre Rabiot est blessé. Sans oublier les démarrages difficiles de certains joueurs à cause des compétitions internationales. Bien sûr, cela n’excuse pas tout mais ce sont des éléments à prendre en compte.

Surtout, il est difficile de reprocher au coach parisien le match nul d’hier par exemple. Il demande sans doute à ses joueurs de centrer correctement, tirer dans le but et sa défense de ne pas laisser un attaquant, comme à son gardien de faire des arrêts. Mais il ne peut pas maîtriser. C’est à lui de faire travailler tout le monde comme il le faut pour aller chercher des succès. Et la prestation d’hier soir est très encourageante, même s’il y a évidemment des progrès à faire.