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PSG/Bâle- Roussey « un score large en faveur du PSG, à condition qu’il joue à son niveau »
Encore perfectible, le Paris Saint Germain n’a que très peu de marge sur ses adversaires depuis le début de la saison. Ce pourrait à nouveau être le cas contre le FC Bâle. Un match qui a les aspects d’un piège face à une équipe habituée des joutes européennes.
A une époque pas si lointaine, la réception du FC Bâle au Parc des Princes aurait eu les airs d’une formalité, d’un passage obligé vers une qualification quasiment offerte. Sauf que l’équipe suisse affiche une régularité exemplaire en Ligue des Champions, contre des équipes prétendument plus fortes qu’elle.
Interrogé par Le Parisien, l’ancien entraîneur du FC Sion, Laurent Roussey nuance cet argument. A l’échelle nationale, l’équipe helvète n’a plus d’adversaire à sa mesure et son niveau stagne. Au niveau européen, le club ne s’est pas suffisamment renforcé et les départs combinés de Mohamed Salah et Marco Streller ont été fortement préjudiciables.
« Sincèrement, je pense qu’il ne doit pas y avoir photo. D’abord parce que Bâle n’a plus d’adversaire en championnat qui lui permette d’élever son niveau. L’intensité n’est pas la même qu’en Ligue des champions. Et également parce que l’équipe ne s’est pas renforcée par rapport à celle qui avait réalisé des performances il y a quelques années, comme contre Chelsea et Liverpool en 2013 et 2014. Mohamed Salah et Marco Streller manquent. »
Un nul ce soir et le club de la capitale se placerait en ballotage défavorable pour la quête de la première place du groupe A, si importante pour les huitièmes de finale. Une défaite et le PSG jouerait son avenir européen dans deux semaines à Bâle, au parc Saint-Jacques, là où aucun grand club ne triomphe aisément. Il y a deux le Real Madrid y avait souffert, la saison précédente encore le Bayern Munich s’y était incliné.
« A Bâle, au parc Saint-Jacques, dans leur élément, ils pourraient se transcender et je pourrais parier sur un éventuel exploit. Mais, à Paris, je m’attends plutôt à un score large en faveur du PSG, à condition qu’il joue à son niveau. »
Face aux bulgares de Ludogorets, le PSG ne s’est guère montré à son avantage. Vainqueurs, les joueurs parisiens ont peiné pour s’imposer. Une prestation qu’il ne faudra pas réitérer face à des Suisses revanchards, après leur défaite contre Arsenal. Surtout, l’équipe helvétique ne souffre pas d’une pression dantesque, telle que celle qui est imposée au PSG.