Ce mardi 20 septembre, le Paris Saint-Germain recevait le Dijon Football Côte-d’Or pour le compte de la 6e journée de Ligue 1. Une victoire 3-0 à laquelle nous avons pu assister depuis les tribunes du Parc des Princes. Nous vous proposons donc un retour sur une soirée avec une ambiance qui a plutôt collé au match: ni géniale, ni mauvaise.

L’affiche de ce mardi soir ne faisait pas vraiment rêver, surtout comparée à la semaine passée (PSG/Arsenal). On ne s’attendait donc pas à voir le Parc des Princes être

rempli, encore moins en arrivant 50 minutes avant le match. Les supporters arrivent généralement un peu plus tard en semaine, puisqu’une bonne partie est au travail avant la rencontre. Et ils ont moins tendance à partir en avance quand il s’agit de la réception d’un promu. Et c’est bien la première impression que l’on a en arrivant dans le stade, c’est plutôt vide.

Les supporters arrivent petit à petit, Pastore gagne au scandomètre

Alphonse Areola, gardien titulaire et premier Parisien à l’échauffement, est bien accueilli par tous les supporters présents, mais on ne peut pas vraiment dire que cela fasse beaucoup de bruit. On remarque aussi qu’il n’a pris la même habitude que Kevin Trapp, qui rentre sur le terrain peu après. L’Allemand fait le tour de sa surface pour saluer les supporters, alors que le portier formé à Paris se contente de quelques applaudissements vers le public en arrivant.

 

Ensuite, les joueurs du PSG rentrent sur le terrain, ce qui réveille un peu un Parc des Princes qui se remplit tout doucement. Les premiers chants sont lancés dans les tribunes. Un plutôt bon début. L’échauffement des Parisiens se déroule donc dans la nouvelle habitude. Premiers exercices en lignes, exercices de passes par duo sur le terrain et un jeu de possession de balle. A noter que pour ce dernier, il ne s’agit pas d’un 5 contre 5, mais d’un 4 contre 4 avec deux « jokers ». Ces derniers sont avec l’équipe qui a le ballon, forçant les autres à faire un pressing intensif et organisé pour récupérer la possession. Les jokers sont les deux meneurs du jeu: Thiago Motta et Javier Pastore. Se suivent ensuite les exercices habituels de frappes.

Au moment de la composition des équipes, le Parc des Princes est un peu plus rempli, les supporters ont eu le temps d’arriver, mais on comprend que clairement il ne sera pas plein. Il y a tout de même assez de personnes pour faire du bruit en criant le classique et toujours jouissif « Ici c’est Paris ». Pour ce qui est du scandomètre (force avec laquelle le nom du joueur est scandé au moment de la composition), Javier Pastore est vainqueur, suivi de plutôt près par Matuidi et Cavani. On constate qu’Emery a perdu un peu depuis le premier match de la saison. Le grand perdant est Jesé Rodriguez, qui laisse clairement les supporters très dubitatifs.

 

Ambiance plutôt stable et satisfaisante en première mi-temps

Place ensuite au match, avec des tribunes encore un peu plus garnies. Sans être plein, le Parc arrive à faire du bruit. Boulogne et Auteuil chantent, les autres tribunes suivent de temps en temps. L’ambiance est plutôt bonne, ce qui presque surprenant avec ce que l’on a vu les années précédentes pour les réceptions de petites équipes, surtout en semaine.

Les actions sont toutefois assez rares et les erreurs techniques agacent un peu. Il y a quelques moments difficiles, mais jamais de silence. Les buts (de Maxwell et Cavani, 15e et 28e) font du bien pour relancer l’ambiance. Il y a même quelques échanges Auteuil/Boulogne. Par contre, il semble que les deux équipes attendent la mi-temps sur les dernières minutes du premier acte et l’ambiance s’en ressent. C’est très calme. Certains (très peu) sifflent même un match ronronnant. La mi-temps est tout de même applaudie.

Comme toujours avec Emery, les remplaçants viennent sur la pelouse pour toucher le ballon durant la pause. Et on peut assister aux jeux habituels : La Golden Barre d’un côte (il faut toucher la barre transversale en tapant le ballon à 40 mètres distance pour gagner une victoire) et le Orange Football Challenge (deux équipes s’affrontent dans une série de face à face).

 

Une seconde mi-temps un peu terne, sans être catastrophique

La reprise est un peu timide, dans le jeu comme dans les tribunes, comme souvent. Et cela se poursuit pour ce second acte. Il y a quelques chants, mais c’est plus calme qu’en première. La victoire semble plutôt assurée et le rythme est lent sur le terrain. Cela semble bercer un peu tout le monde. Surtout que les rares accélérations dans le jeu sont généralement gâchées par des erreurs techniques. Il y a de tout de même un peu de chant, surtout grâce à un 3e but (Lucas 67e) et des changements qui donnent de bonnes occasions d’applaudir et scander le nom des joueurs. D’ailleurs, Kimpembe a été applaudi plusieurs fois par le Parc des Princes durant la rencontre.

On retient tout de même surtout une fin de match particulièrement calme sur le terrain (Augustin, attaquant rentré à 10 minutes de la fin, n’a presque pas touché le ballon) avec quelques passages un peu silencieux dans les tribunes. Il y a tout de même eu quelques relances, mais c’est plutôt timide. Le Parc des Princes s’est d’ailleurs vidé assez tôt, à partir de la 85e minute. Et au coup de sifflet final (applaudi), il y a vite eu plus de supporters en dehors du stade que dedans. Certains sont de même restés un peu pour applaudir les joueurs qui eux salué le public depuis le rond central.

 

 

 

Rendez-vous le samedi 1er octobre pour PSG/Bordeaux.