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Nenê au banc des accusés..

Dimanche soir, retour de week end. Dans le train, j’essaie désespérément de suivre Lorient-PSG sur l’i-phone, jusqu’à ce que la batterie me lâche aux alentours de la 80ème minute. Ô rage…  Retour à la maison, pour une cession de rattrapage footballistique. J’enchaine le derby milanais avec l’Equipe du dimanche, avant de me terminer devant la fine équipe de 100 % foot.

Invité, Souleymane Diawara, interviewé par Eric di meco : je sens qu’on va parler technique… Le sujet glisse sur Néné, et sur sa pseudo altercation avec le défenseur marseillais.

Résumé sommaire de la discussion :
– Vincent Couëffé : Bon, sinon, on a clairement vu qu’il y avait semelle sur Néné… Vous regrettez votre geste ?
– Souleymane Diawara : bof… pas vraiment… et puis, il est énervant, il le méritait.

Sur ce, Eric Di Meco se mêle (c’est le cas de le dire) de la discussion. Alors, si on cherche à faire une synthèse des propos des intéressés, on arrive à la conclusion surréaliste que c’est Néné qui cherche les coups en provoquant sans cesse, en tombant, voir en simulant. Le pauvre Diawara n’ayant fait que rétablir un semblant de justice, en distribuant ce que l’arrogant brésilien n’avait fait que mériter. Et puis de toute façon, toujours selon notre ami di méco « les joueurs offensifs sont aujourd’hui trop protégés… ». On croit rêver !

Alors déjà, donner la parole à Di méco sur des questions d’attentats footballistiques, je trouve ça plus que limite. Rappelons nous le joueur qu’il a été. Mais en plus, exempter Diawara de toute responsabilité confine à l’inconscience journalistique. Et pas un sur le plateau pour relever l’énormité des propos. Pas un pour souligner l’exemple désastreux donné aux jeunes. Parce que si je ne m’abuse, les traces de crampons sur le ventre du milieu offensif parisien n’étaient pas inventées, en fin de match. Si je m’abuse, ce n’est pas totalement pour rien que Diawara est convoqué par la commission de discipline. C’est peut être pas la faute de Néné si Azpi et Kaboré ont pris l’eau pendant 1h30.

Maintenant, imaginons le scénario du pire : 84ème minute, Néné met le 3ème petit pont du match à un Diawara hors du coup. Ce dernier lui met un tacle par derrière, 6 semaines d’arrêt. On fait quoi là ? Néné est un artiste, mais il est surtout LE joueur ultra décisif de cette équipe si séduisante. Il est le principal artisan du renouveau de notre club, et n’a guère de suppléant sur son côté gauche. Alors n’en déplaise à Messieurs Di méco et Diawara : oui ce type de joueur se doit d’être protégé, et peut être plus que les autres.

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