Ligue 1

Salomon: les quotas « la LFP essaie de calmer la soif de vengeance du président de l’OL

par
NicolasB
le 6 septembre 2016 à 15:06

Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, continue de défendre l’idée des quotas en Ligue 1, affirmant notamment que ce n’est pas dirigé contre le Paris Saint-Germain. Le journaliste Bruno Salomon croit assez peu à cet argument et rappelle sur France Bleu que le club de la capitale ne serait pas vraiment gêné.

« Ce n’est pas qu’il ne faut pas en débattre, que c’est une mauvaise idée, pas intéressante… Mais on sent la patte de Jean-Michel Aulas derrière tout ça. Si l’idée des quotas nous arrive de la Ligue, on sent que la LFP essaie de calmer la soif de vengeance du président de l’OL contre l’ultra-domination du PSG. Comme par hasard, on apprend avant que le financement du PSG allait être à l’étude.

Allons-y! Des quotas, tout ça pour chatouiller le PSG qui, pas de chance pour ses détracteurs, serait dans les clous dès ce matin avec cette règle… »

Grâce à la qualité de sa formation, qui devrait encore s’améliorer dans les années à venir, le PSG devrait en effet ne pas être vraiment dérangé par la mise en place des quotas qui sont évoqués. Le but est pourtant notamment de le ralentir et forcer le club de la capitale à se tourner vers la France. Mais il le fait déjà.

Paris avance dans son projet d’avoir un nouveau centre d’entraînement (qui devrait être prêt en 2019) et a recruté en France depuis 2011. Très peu, certes, mais seulement certains des meilleurs joueurs: Blaise Matuidi, Serge Aurier, Layvin Kurzawa et Hatem Ben Arfa (venu à la fin de son contrat à Nice). Et il est difficile d’imaginer d’autres joueurs de Ligue 1 au PSG aujourd’hui.

Obligé les Parisiens à recruter davantage en Ligue 1 serait affaiblir l’équipe parisienne, qui est pourtant le pilier du championnat dans la visibilité et sur la scène européenne. Il faudrait donc s’assurer que ces quotas servent à tous les autres clubs, ce qui n’est pas une certitude. On pourrait regretter de ne pas pouvoir prendre des talents étrangers pour faire progresser les équipes françaises.