Adversaires
Dugarry « Aulas? Il se crée des ennemis, ça l’amuse »
On a coutume de dire que l’Olympique de Marseille est le rival historique du Paris Saint-Germain. Même si depuis plusieurs années cette rivalité s’est étiolée, notamment à cause du manque de compétitivité du club phocéen, l’OM reste l’équipe que les supporters parisiens aiment martyriser.
Cependant il y a un acteur majeur du football français qui fait tout son possible pour attirer la lumière sur lui et son club depuis plusieurs années et il s’agit de Jean-Michel Aulas. Si celui-ci possède de nombreux admirateurs à Lyon, on peut raisonnablement dire qu’à Paris et Marseille d’ailleurs, il possède une cote proche du néant.
En direct dans l’émission Team Duga sur RMC, Christophe Dugarry a souhaité donner son opinion sur le charismatique président rhodanien :
« Aulas en fait trop, et du coup, il rend inaudible (sic) le travail qu’il a pu accomplir depuis qu’il est président. Ok, il a mis 100M€ pour son stade, il défend ses intérêts… Mais il arrive à faire détester son club à travers ses prises de position ! Il se crée des ennemis, ça l’amuse. Il dira qu’il fait ça pour son équipe, mais il les expose, il ne les protège pas. »
Aulas a réussi à faire grimper son club au sommet de la Ligue 1 et à en faire une marque reconnue dans le monde tout en s’assurant de belles prestations sur la scène européenne. Mais depuis l’arrivée des Qataris, le président des Gones souffrent de voir son club relégué au second plan. Ainsi, à chaque micro tendu, il ne peut s’empêcher de mentionner le PSG.
Si on a de nombreuses fois entendu la rengaine sur le fait qu’il se mettait en avant pour apporter de la sérénité à son groupe, le Trophée des Champions (gagné 4-1 par les Rouges et Bleus) nous a encore confirmé que la tactique employée était loin d’être la bonne.
Alors certes il défend ses intérêts et les détracteurs du PSG s’en donnent sûrement à cœur joie, mais la mauvaise foi, le harcèlement et le dénigrement sont des armes qu’il utilise avec beaucoup trop d’application. On aimerait que la rivalité entre les deux clubs s’arrête au coup de sifflet final, mais il faut bien admettre qu’avec Aulas, la paix n’a pas sa place.