Cavani « savoir que je vais être l’avant-centre du PSG me donne de la confiance et de la force »

Arrivé au Paris Saint-Germain en 2013, Edinson Cavani va vivre sa première saison dans la capitale en tant que buteur numéro 1 lors de l’exercice 2016-2017. Il s’est confié sur ses années en tant qu’ailier et le fait d’être enfin en pointe de l’attaque lors d’une interview accordée à So Foot.

« Ce qui me convient, c’est de jouer 9, à mon vrai poste ! Plus que la tactique ou la possession, ce qui changeait les choses, c’est que je ne jouais pas à mon poste naturel. J’ai essayé de m’adapter, mais quand le PSG m’a acheté, j’étais avant-centre depuis trois ans à Naples. On verra ce qui se passe dans la saison, mais savoir que je vais être l’avant-centre du PSG me donne de la confiance et de la force.

Être avant-centre, vivre pour le but, le sentir, c’est quelque chose que je porte dans mon sang. Celui qui ne tire pas, ne rate pas ! C’est comme ça dans la vie, on voit toujours le négatif. »

Même s’il s’est plaint quelques fois, ce qui a pu être agaçant (surtout à cause du timing), il faut tout de même souligner que Cavani s’est montré très patient. Il était venu en tant qu’avant-centre, mais a finalement dû laisser l’axe à Zlatan Ibrahimovic. Et les rares tentatives de 4-4-2 n’ont pas fonctionné, forçant l’Uruguayen à s’adapter. Il a eu quelques occasions de jouer dans l’axe, mais il faut avoir des automatismes. Et il semblait qu’il devrait jouer comme le Suédois, soit souvent en participant au jeu et en servant de pivot. Ce qui n’est pas ce que le Matador fait de mieux.

Maintenant, il a enfin la place qu’il souhaitait, qui devrait lui convenir. Et ce dans un style de jeu qui devrait aussi le mettre en valeur. D’ailleurs, il a déjà eu de nombreuses occasions sur ses matchs joués contre Metz et Monaco. Pour le moment, il a été peu efficace. Rien de forcément inquiétant puisque ce n’est que le début de saison, il faut s’adapter aux changements (pour toute l’équipe) et il a été blessé une dizaine de jours. Mais il faudra rapidement montrer des signes rassurants. C’est à dire mettre des buts et prouver que le Matador a toujours son sens du but et peur aider le PSG à remplir ses objectifs.