À une semaine du Classico, le PSG est allé chercher un point à Montpellier grâce au deuxième but de Ludovic Giuly en deux matchs (37e). Estrada a égalisé dans la foulée (42e) mais c’est bien Paris qui peut nourrir quelques regrets après ce déplacement à la Mosson.
Malgré les fortes pluies qui se sont abattues sur l’Hérault, l’arbitre de cette rencontre, M. Ennjimi, avait donc décidé de maintenir cette rencontre de clôture de la onzième journée de Ligue 1 entre Montpellier, sixième, et le PSG, septième. L’objectif des deux équipes ? Monter sur le podium et profiter des matchs reportés pour passer une semaine au chaud dans le haut du tableau. Une mission délicate pour le PSG, qui n’avait plus gagné à Montpellier depuis
1999, malgré de bonnes performances à l’extérieur cette saison.
Avec le podium en ligne de mire, les vingt-deux acteurs de ce match ont donc commencé par se jauger et l’enjeu a contrarié le jeu, haché par de trop nombreuses fautes (quasiment une toutes les deux minutes). Il a en effet fallu attendre une demi-heure pour voir la frappe d’Erding (26e), la tête de Giroud (28e) ou le coup franc d’Estrada (35e) faire se lever les 20 000 spectateurs. Pas de quoi s’enflammer cependant jusqu’à la 37e minute et ce corner de Nenê mal dégagé par la défense héraultaise et repris par Giuly (0-1, 37e). Mais paradoxalement, ce but a galvanisé des Montpelliérains jusque-là inoffensifs. Et après un poteau d’avertissement de Giroud (39e), c’est Estrada, d’une frappe du gauche dans le petit filet, qui a remis les deux équipes à égalité (1-1, 41e).
Les malheurs d’Hoarau
Acculé en défense en fin de première période, Paris a repris sa domination dès le retour des vestiaires. Et si Erding (48e) et Bodmer (87e), pourtant en positions idéales, ont manqué de précision, le plus malheureux a été Guillaume Hoarau. Après avoir vu sa tête sauvée par Jeunechamp (56e), le Réunionnais, suite à un joli une-deux avec Giuly, a trouvé le poteau de Jourdren (67e). Le ballon, revenu dans les pieds de Nenê, a fini en sortie de but…
Volontaire mais imprécis devant, Paris repart de la Mosson avec un seul point en poche et pourra regretter d’avoir concédé si vite l’égalisation. Alors, un point de gagné ou deux de perdus ? Difficile à dire même si, au vu de la détresse d’Hoarau après sa tête sur le poteau et son remplacement et de la réaction de Claude Makélélé («On manque de sérieux»), la balance penche un peu plus vers la deuxième solution…