Grâce à deux frappes magistrales de Jallet et Nenê, le PSG a poursuivi sa série d’invincibilité en battant les inconnus et inexpérimentés joueurs du Karpaty Lviv (2-0). Avec 6 points en 2 matchs, Paris fait le plein et profite de la victoire de Séville (0-1) à Dortmund pour prendre seul la tête du groupe J.
C’est donc en position de leader du groupe J à égalité de points avec le Borussia Dortmund que le Paris Saint-Germain recevait ce soir les Ukrainiens du Karpaty Lviv, battus à domicile (3-4) par ces mêmes Allemands lors de la première journée de Ligue Europa. Forts de leur succès à Séville (0-1), les Parisiens espéraient ainsi prendre une véritable option sur la qualification pour leur première confrontation face aux joueurs d’Oleg Kononov.
Dans un Parc des Princes qui a eu du mal à atteindre les 10 000 spectateurs, il ne fallait pourtant pas arriver en retard puisque Christophe Jallet a ouvert le score dès la 4e minute, profitant d’un mauvais renvoi de la défense ukrainienne (1-0, 4e). Première frappe cadrée et donc premier but pour l’ancien Lorientais qui a vraisemblablement donné des idées à Nenê, lui aussi auteur d’un but magnifique d’une frappe limpide à la conclusion d’une belle action collective (2-0, 20e).
Une pluie d’occasions…et de cartons
Ce match qui pouvait s’apparenter à un traquenard, face à des Ukrainiens qui avaient réussi l’exploit d’éliminer Galatasaray au tour précédent, n’en a donc pas été un. Paris s’est rendu la tâche facile et a su gérer son avance pendant le reste du match malgré quelques frissons. Le scénario aurait en effet pu être tout autre si Zenjov, par exemple, n’avait pas complètement dévissé sa reprise à quelques mètres du but juste avant la mi-temps (42e). Mais le score aurait aussi pu être plus large si Sessègnon (33e), Erding (57e, 60e) ou Kezman (90e) s’étaient montrés plus réalistes. Le seul point noir de la soirée ? Les quatre cartons jaunes donnés par un M. Strahonja tatillon à Sessègnon, Chantôme, Hoarau et Kezman qui risquent de les handicaper pendant le reste de cette phase de poules.
Mais qu’importe, (cette année) Paris a du monde sur le banc et l’essentiel, c'est-à-dire la victoire, est là. Comme Kombouaré le préconisait à la mi-temps, les Parisiens n’ont pas pris cette équipe ukrainienne «à la légère» et continuent sur leur lancée après leur victoire à Lens sur le même score (0-2). Dimanche à 17h, c’est Nice qui s’invite au Parc des Princes…