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Autour du PSG

Après Knysna, Blanc « a passé deux ans de m…. » en Equipe de France

Dans un livre du journaliste de L’Equipe, Vincent Duluc, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc revient sur son passage à la tête de l’équipe de France. « Deux bonnes années de m…. » selon lui.

En septembre 2010, Laurent Blanc reprenait le poste de sélectionneur laissé vacant depuis le licenciement de Raymond Domenech. Cela juste après le drame national consécutif à l’épisode « Knysna », où les joueurs de l’équipe de France n’avaient pas voulu aller s’entraîner pour soutenir Nicolas Anelka tout juste exclu de la sélection. Une rude tâche dans un pays qui ne croyait plus en son football et surtout en ses joueurs.

S’en suivent alors deux années très compliquées pour l’actuel entraîneur du PSG. Dans ce livre, Au cœur des Bleus, il revient sur ces moments compliqués.

« Cela m’a marqué, et cela me marquera longtemps encore. J’imagine que cela m’a renforcé, endurci. Mais entre les difficultés héritées de l’Afrique du Sud et cette affaire, j’ai eu deux bonnes années de m… »

Il est vrai que pour corser le tout, le coach parisien avait eu des déclarations préconisant des quotas de joueurs pouvant changer de nationalité après leur passage chez les sélections de jeunes Bleus. Une atmosphère pénible c’était alors mis a peser sur les épaules du sélectionneur. Et toujours avec le but de reconstruire un groupe encore fragile après l’Afrique du Sud.

« J’ai essayé de bâtir la meilleure équipe, sans chercher à savoir qui avait fait quoi, qui était là-bas : ils y étaient presque tous. On a encore du mal, aujourd’hui, à occulter ce qui s’est passé en Afrique du Sud : alors, imaginez à l’automne 2010, trois mois après, ou à l’Euro 2012, deux ans après. C’était injouable » 

Et pour couronner le tout, il admet qu’il n’arrive pas à comprendre cette génération qu’il devait remettre sur le droit chemin.

« Ma génération disait ce qu’elle avait à dire, d’une manière différente, parfois imagée, parfois frontale, parfois même vicieuse, mais elle le disait. Et c’était intéressant. Aujourd’hui, la nouvelle génération pense beaucoup de choses, mais ne dit rien : vous avez beau lui dire que votre bureau est ouvert 24/24, il n’y a pas grand monde qui viendra taper à la porte »

Une confession qui fait écho aux dernières critiques de Van der Wiel qui évoquait le manque de communication avec le coach. Peut être était-ce au joueur de venir demander des explications si l’entraîneur n’était pas venu vers lui… Désormais, les échanges semblent se faire davantage par le biais interposé des médias plus qu’en face à face. Aurier en est une triste illustration.

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