Autour du PSG
Salomon dénonce l’attitude de Blanc qui « a eu l’air de dire aux joueurs ‘Faites ce que vous voulez' »
Tout le long du match contre le Stade Malherbe de Caen, on a vu un Laurent Blanc la tête ailleurs, assis sur son banc sans la moindre réaction aux buts parisiens. Si l’entraîneur du Paris Saint-Germain a évoqué des problèmes personnels, le journaliste Bruno Salomon ne semble pas lui pardonné l’image qu’il a donné aux observateurs.
« On a vécu un match étrange, dans un Parc clairsemé – je donne un carton jaune à ceux qui ne sont pas venus – avec une ambiance lendemain de cuite, personne n’avait la tête à ce match de Caen. Cela s’est vu et ressenti.
Laurent Blanc, pour la première fois, a été sifflé par une grande partie du faible public, à la présentation des équipes. Un coach qui s’est présenté en survêtement/baskets, qui s’est enfoncé dans son siège et n’a pas bougé du match.
En terme d’image, c’est catastrophique même s’il a un problème familial. Là, il faisait vraiment fatigué, boudeur, l’air de dire aux joueurs : ‘Faites ce que vous voulez !’. Très étrange… Bref, ce sera peut-être long cette fin de saison. »
L’attitude de Laurent Blanc était certes vraiment étrange. A aucun moment il n’a semblé s’intéresser au match. Loin de son traditionnel costume et sa présence permanente debout dans sa zone technique à encourager ses joueurs. Hier après-midi, Blanc n’avait pas le cœur à ça.
Néanmoins, en plus de l’élimination contre City, Blanc semble avoir connu des problèmes personnels cette semaine, comme il l’a laissé entendre cette semaine.
Alors pourquoi tiré sur un homme déjà touché. On ne sait pas ce que l’entraîneur parisien a dit à ses joueurs, ni les réels problèmes auxquels il est confronté. Difficile dès lors de tomber de cette façon sur le champion du monde 98.
Il faut faire la part des choses entre la déception liée à l’élimination en Ligue des Champions et le sentiment que Blanc n’y est pas complètement étranger, et cette attitude affichée hier en marge de PSG-Caen. Préférons rester modérés tant que nous ne connaissons pas tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. N’oublions pas que les joueurs et entraîneurs restent des hommes qu’il arrive que les problèmes personnels soient plus importants que le football.