Djellit: Cavani « il a l’abnégation, il défend bien mais le PSG n’a pas recruté un latéral gauche »

Annoncé sur le départ depuis plusieurs mercato, Edinson Cavani est pour le moment toujours un joueur du Paris Saint-Germain. Mais, selon Nabil Djellit, journaliste pour France Football, les dirigeants parisiens devraient se séparer de leur attaquant Uruguayen.

« Evidemment qu’il faut laisser partir Cavani. Il faut profiter du fait qu’il y ait beaucoup d’argent en Angleterre pour en prendre sur Cavani. Pour moi, c’est une erreur de casting depuis le départ puisqu’on ne l’a pas mis à un poste préférentiel, c’est-à-dire dans l’axe.

Et même dans l’axe il n’a pas été efficace. Certes il a l’abnégation, il défend bien mais le PSG n’a pas recruté un latéral gauche.

Si je suis le PSG, je reçois 40, 50 millions sur Cavani, je l’emmène une dernière fois à Disneyland, une photo devant la Tour Eiffel et je le mets dans le Orlybus (rires). », a-t-il déclaré dans L’Equipe du Soir.

Il est certain que Cavani ne s’épanoui pas au PSG, actuellement Laurent Blanc préfère Lucas et a relégué l’Uruguayen sur le banc. Un départ lors du mercato estival est probable surtout si une belle offre arrive dans les mains des dirigeants parisiens.

Cavani reste l’un des meilleurs buteur en Europe et attire les convoitises, mais force est de constater que son style de jeu ne va pas avec celui imposé par le coach parisien.

L’Uruguayen a énormément de qualité et sa place n’est pas sur le banc. Un départ serait surement plus bénéfique pour lui qui peut s’épanouir dans un autre très grand club européen qui jouerait avec un style différent.

Et le PSG pourrait aussi être content de ce transfert, s’il peut le remplacer par un grand attaquant. Sans cette certitude, il est possible que les dirigeants tentent une nouvelle saison avec le Matador, mais il serait alors essentiel d’adapter un peu le style de jeu et ce qui lui est demandé à ses qualités et défauts.

C’est une option bien sûr, mais on comprendrait que l’attaquant demande à partir et les dirigeants pensent à un autre attaquant.