Ligue 1
Duluc souligne « une légère érosion de la supériorité parisienne » ainsi que l’absence de Verratti
A l’occasion de la 25e journée du championnat de France de Ligue 1, le Paris Saint Germain s’est imposé face à l’Olympique de Marseille et a par la même occasion établi un nouveau record d’invincibilité. Malgré cela, les dernières prestations parisiennes restent moins convaincantes, et l’absence de Marco Verratti reste terriblement prégnante.
D’ailleurs, cette situation n’a pas échappé au journaliste de L’Equipe, Vincent Duluc, qui met en exergue les principales carences franciliennes dans son édito du jour.
Moins transcendante que lors des matches précédents, l’équipe de la capitale a terriblement peiné pour vaincre le club phocéen. Surtout, les hommes de Michel se sont montrés entreprenants offensivement et ont plusieurs fois rompus la défense francilienne.
« Ce que la soirée marseillaise a dit de la Ligue?1 est encourageant, et ce qu’elle a dit de l’OM est très positif, mais il est naturel de s’attarder sur ce qu’elle aura murmuré à propos du PSG. »
Désormais tributaire d’un match tous les 3 jours, le club de la capitale subit un contrecoup physique. Les blessures anodines se multiplient, les transmissions se font plus lentes et le jeu produit par l’équipe est de manière générale plus pauvre.
« Quelques-unes de ses récentes sorties semblent attester d’une légère érosion de sa supériorité dans une période où l’enchaînement des matches touche sa fraîcheur mentale, mais également athlétique. »
Fragilisé par l’absence de l’italien Marco Verratti en raison d’une pubalgie, l’entre jeu parisien a terriblement souffert, pire certaines faiblesses sont grandement apparues. En effet, Thiago Motta, selon qu’il joue avec tel ou tel joueur, n’affiche pas le même rendement. Ce fut encore le cas hier avec le jeune Adrien Rabiot.
« Thiago Motta n’est clairement pas le même selon qu’il lui est adjoint, ou non, Marco Verratti. (…) Ce n’est pas une pierre dans le jeune jardin d’Adrien Rabiot. Mais c’est un constat d’entraîneur au soir d’un succès marqué par plus de talent que de maîtrise, et par un déchet technique que le petit Italien aurait réduit sans doute. C’est un triomphe qui va pousser l’analyse de Laurent Blanc du côté de la modestie et de l’introspection. »
Si le PSG ne perd toujours pas, le club de la capitale subit une baisse de forme généralisée et l’absence de son métronome italien pèse énormément sur le milieu parisien. Les dernières sorties du PSG ne peuvent d’ailleurs que le confirmer.
« Un triomphe assez étroit, surtout, pour surveiller la santé de Verratti au cours des huit jours à venir. »
Elément central du milieu parisien, Marco Verratti est également le joueur qui bonifie l’équipe parisienne. Sa présence sera cruciale alors de renouer avec les joutes européennes et d’affronter le club anglais de Chelsea.