Ligue 1 – Duluc « Quand le PSG n’est pas au complet, il y a match »

Leader incontesté et incontestable du championnat de France, le Paris Saint Germain poursuit sereinement son chemin et distance aisément ses autres concurrents. Aussi continuer à regarder jouer le club de la capitale présente-t-il encore un intérêt au niveau national ?

Telle est la question à laquelle s’est efforcé de répondre le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc, dans son éditorial, en date d’aujourd’hui.

« Regarder jouer le PSG en Ligue 1 a-t-il encore un intérêt ? On a décidé d’observer le match du PSG à Saint-Etienne à la lumière de cette question. »

Sachant pertinemment quel serait le dénouement du match, le journaliste a tenu à rendre homme aux joueurs stéphanois. Conquérants, batailleurs, hargneux, tels sont les adjectifs qui pourraient les qualifier. Loin d’être pleinement sereins, les joueurs de l’équipe francilienne ont dû relever un difficile combat physique.

« Le scénario n’était pas exactement original, mais l’ASSE a réussi ce que la plupart des autres ont manqué cette saison : faire en sorte qu’il y ait deux équipes sur un terrain arpenté par le PSG. »

Amoindrie notamment par les absences de Thiago Silva ainsi que de David Luiz, l’équipe parisienne aura su se défaire du piège physique tendu par les Verts.

« Quand le PSG n’est pas au complet, comme à Geoffroy-Guichard, il y a match, et c’est quand même l’essence de la compétition. Alors, même si quelques tunnels ont ébranlé notre foi au cours de l’automne, voir jouer le PSG a de l’intérêt, oui. »

Même si la victoire parisienne a mis du temps à se dessiner, le PSG enchaîne une 32^e victoire sans défaite et rejoint ainsi le précédent record établi par le FC Nantes lors de la saison 1994/1995.

« Le PSG continue de s’éloigner des autres. Il y a 24 points d’avance, et cette saison, son dauphin sera du genre têtard. » 

Si on ne peut s’empêcher de penser que le PSG sera champion à la fin de l’année, une terrible incertitude plane sur les poursuivants immédiats du PSG. En effet, si les deux olympiques tendent à végéter en milieu de tableau, les deux et troisièmes places font l’objet d’âpres confrontations entre des équipes inattendues à un tel niveau.