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Coupe de la Ligue

PSG – OL vu du Parc: Sirigu soutenu, Stambouli applaudi et l’expérience du PSG

Hier soir, le Paris Saint-Germain s’est assez difficilement imposé face à l’Olympique Lyonnais en quart de finale de Coupe de la Ligue (2-1). Surtout sur ce match vécu depuis les tribunes du Parc des Princes.

A l’arrivée au Parc un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi, il y a deux choses notables. Les musiciens ne sont toujours pas de retour entre les portes A et B, peut-être à cause des nouvelles consignes de sécurité. Celles-ci ayant été un peu allégées, on voit en revanche à nouveau des sacs et des casques, un moment interdits dans l’enceinte parisienne.

Aussi, on peut notre qu’il y a déjà plutôt beaucoup de monde, compte tenu que nous sommes en semaine et qu’il s’agit d’un match de Coupe de la Ligue.

C’et certainement parce que le PSG affronte l’OL, affiche très attendue en France, surtout depuis la course pour le titre la saison dernière qui a poussé Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, a livre quelques déclarations peu agréables. D’ailleurs, il est assez vite cité dans les premiers du chants du Parc, avec des termes peu élogieux, évidement.

Des chants qui confirment que ce match est un peu particulier, puisque une ambiance satisfaisante s’installe dès l’avant-match, on peut même assez bien entendre les supporters malgré une musique qui est presque de trop quand le Parc est chanteur.

A la composition des équipes, on peut notamment constater que Sirigu est acclamé, Rabiot est toujours un peu sifflé alors que Stambouli plus vraiment, et que le nom de Cavani est scandé plutôt normalement, mais tout de même avec un petit peu moins de force que celui d’Ibrahimovic, remplaçant hier soir.

Sirigu acclamé dans un Parc sinon plutôt calme.

L’entame de match, est prometteuse côté public et plus compliquée que prévu sur le terrain. Si une « impasse » avait été évoquée par Aulas, les joueurs n’ont pas l’intention donner la qualification aux Parisiens. Loin d’une maîtrise parisienne impériale du ballon, on assiste à un combat au milieu de terrain. Un duel dans lequel le PSG n’est pas aidé par les relances très approximatives de Sirigu, qui finissent régulièrement par un ballon récupéré par l’OL.

Mais le Parc ne lui en tient pas rigueur et il est acclamé à chacun de ses arrêts, notamment pour  sa sortie rapide sur un Lyonnais oublié dans la surface par la défense. C’est d’ailleurs ces acclamations qui animent le plus les tribunes au fil de cette première période.

Car, à part sur le but étrange de Rabiot, le Parc ne se fait finalement pas beaucoup entendre. Les fautes sont rares, c’est bien. Mais les tirs et occasions aussi, et c’est plus ennuyeux.

L’égalisation lyonnaise, qui était bien plus simple à suivre que l’ouverture du score parisienne, a le mérite de réveiller un peu le Parc, qui chante comme d’habitude après un but encaissé « Allez Paris, Allez Paris, où tu es nous sommes là, tu ne seras jamais seule, car nous deux c’est pour la vie ». Ce n’est pas chanté dans une force incroyable ou longtemps, mais c’est mieux que rien.

Et c’est plutôt dans le silence que les Parisiens rentrent au vestiaire. Sans encouragement ou applaudissement donc, mais au moins il n’y a pas grand-monde pour siffler.

Les applaudissements pour Stambouli, Di Marie – Lucas le duo gagnant.

En seconde mi-temps, les supporters et les joueurs semblent se réveiller (les deux allant souvent un peu ensemble). Le PSG ne veut pas de ce match nul et souhaite mettre les choses dans l’ordre. Petit à petit, Paris est plus offensif, Di Maria et Lucas sont d’ailleurs à l’échauffement.

Mais c’est bien Stambouli qui réveille vraiment le Parc. Auteur d’un match simplement sérieux jusque-là, le milieu enchaîne une-deux, dribbles et frappe. Un tout très apprécié du public qui l’applaudit. Il sort dans la foulée, toujours sous les applaudissements et aucun sifflet n’est audible. Une belle progression pour ce joueur qui avait connu un accueil très difficile au Parc en début de saison.

Lavezzi aussi sort avec des applaudissements. Auteur d’un match très moyen, Pocho est protégé par sa sympathique et sa combativité. Di Maria et Lucas rentrent en jeu, c’est sans surprise que le PSG se procure alors plusieurs occasions.

Le Parc apprécie et donne de plus en plus de voix. On le sent d’ailleurs suivre toute l’action de Di Maria sur le contre du corner lyonnais afin de servir Lucas pour le 2-1. Le Brésilien peut apprécier d’entendre son nom être scandé, mais cet honneur est réservé au buteur, malheureusement.

Les supporters réparent cette petite injustice quelques minutes plus tard alors que Di Maria obtient un corner, en scandant aussi son nom. Aucun doute, c’est mérité.

Ensuite, et c’est regrettable, le Parc s’endort un peu pendant que les occasions se font plus rares. Les passeurs n’arrivent pas à servir à Cavani, qui en plus est peu inspiré. Lucas va provoquer le dernière soulèvement du Parc lorsqu’il entre dans la surface, en fin de match, mais son tir passe de peu à côté.

Expérience et un Parc qui arrête son match à la 90e.

Sur la fin du match, les Parisiens attendent la fin du temps réglementaire, sentant peut-être qu’ils ne marqueront plus. On peut alors observer Sirigu changer de ballon à chacun des 6 mètres qu’il doit tirer, pendant que les joueurs se font parfois des passes à la main avant de rendre la balle aux Lyonnais afin de gagner quelques instants. Une preuve de l’expérience du PSG, qui casse le rythme en étant parfois à la limite du carton jaune, mais l’évite toujours, soit en jouant ou en rendant la balle au moment.

Une partie des supporters semble penser que le match se termine à la 90e minute, puisque les tribunes se vident déjà. Il y a pourtant encore 4 minutes de temps additionnels. Un coup-franc lyonnais et un corner vont amener une dernière vague de craintes au Parc, mais les tentatives sont hors-cadre et le PSG s’impose. On peut regretter que le Parc de se vide aussi vite. Gagner est devenu normal mais il ne faut pas oublier de le savourer et d’encourager les joueurs de le faire à chaque fois, car il faut faire des efforts pour obtenir les résultats.

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