Autour du PSG
Thiago Motta, un aimant à ballons essentiel dans l’entre-jeu parisien
Durant la trêve internationale, Parisfans continue de vous proposer un retour sur les dernières semaines de compétitions de chaque joueur. La période observée étant de la dernière trêve à la présente.
Aujourd’hui, c’est au tour de l’Italien Thiago Motta (33 ans) de voir ses matchs analysés.
Alors qu’il n’est plus appelé avec la sélection italienne par Antonio Conte depuis la Coupe du Monde, le milieu de terrain est tout de même remplaçant au retour de la trêve internationale d’octobre, au coup d’envoi contre Bastia, en prévision du match aller face au Real Madrid. Il remplace Benjamin Stambouli à l’heure de jeu. Alors que Laurent Blanc avait lancé dans le bain un milieu inhabituel (Pastore, Rabiot, Stambouli), les Parisiens étaient plutôt en difficulté face aux Corses. L’entrée de l’Italien a permis d’apporter de la stabilité dans le cœur du jeu parisien. Les deux buts de Zlatan Ibrahimovic, qui permettent au PSG de l’emporter seront d’ailleurs inscrits après son entrée remarquée.
La Ligue 1 à peine retrouvée, c’est le défi de la Ligue des Champions qui se dresse rapidement sur le chemin du club de la capitale.
Pour le premier choc du groupe A dans la compétition européenne, c’est un Thiago Motta appliqué que l’on aperçoit. Comme à son habitude, le métronome, entouré de ses 2 coéquipiers habituels, a touché une quantité énorme de ballons (150) et multiplié les passes (139 dont 129 réussies). Il a fortement contribué à la maîtrise parisienne au milieu de terrain et a bien fait son travail. On aurait toutefois aimé qu’il prenne davantage de libertés et tente plus de passes pour transpercer les lignes comme il sait si bien le faire, tout cela pour apporter un peu d’allant offensif à une équipe en panne d’idée.
Après un match frustrant de Champions League, les Parisiens doivent se remobiliser pour le championnat et affrontent Saint-Etienne au Parc des Princes. Dans un match où Paris s’est baladé, face à des Verts résignés d’entrée de jeu, Thiago Motta s’est amusé, touchant un nombre encore impressionnant de ballons (144).
Contre Rennes, à l’instar de la rencontre contre Bastia, Thiago Motta est de nouveau laissé sur le banc par l’entraîneur parisien afin d’arriver dans une condition de forme optimale contre les Merengues, le mardi suivant.
Motta fait donc son apparition sur la pelouse aux alentours de la 65e pour remplacer Blaise Matuidi. Encore une fois, alors que l’équipe parisienne était en difficulté et en panne d’inspiration, l’ouverture du score s’effectue lorsque Motta est sur le terrain. Bien qu’il ne soit pas décisif sur le but (c’est plutôt Marco Verratti, rentré en même temps que lui, qui initie l’action d’une superbe manière), la présence de l’Italien apporte une certaine sérénité. Paris retourne à ses fondamentaux avec le duo Verratti-Motta qui s’entend à la perfection et montre encore qu’ils sont des piliers du beau jeu parisien.
C’est donc plein d’ambitions que les Parisiens se déplacent à Santiago Bernabeu dans l’optique de prendre la première place du groupe.
Titulaire, c’est un Thiago Motta étincelant, comme tous ses coéquipiers que l’on a vu évoluer sur la pelouse madrilène. Même si le résultat n’est pas au rendez-vous, avec une première défaite concédée en terre espagnole, les Parisiens ont montrés un beau visage. Pourtant, Motta avait perdu son homologue italien, Verratti, blessé dès le début de la rencontre.
Motta a donc dû assumer le rôle de leader technique du milieu parisien (même si Rabiot alui aussi prouvé qu’il avait les capacités de jouer à très haut niveau, démontrant toutes ses qualités). S’il a touché moins de ballons qu’à l’aller, ses prises de balles et ses passes se sont davantage orientées vers l’avant, initiant un jeu offensif alléchant. S’il n’a pas été au-dessus du lot (difficile tant l’équipe a bien joué), la performance de l’expérimenté italien a toutefois été à la hauteur de l’enjeu.
Après une soirée réjouissante en termes de jeu mais tellement frustrante en termes de résultat, les Parisiens ont du se remettre la tête au championnat. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Paris n’a pas fait dans la demi-mesure, en se vengeant sur Toulouse, venu au Parc des Princes en spectateur.
Motta a fait le travail au milieu, ne ternissant pas ces statistiques, puisqu’il termine une nouvelle fois le match avec plus de 110 ballons touchés alors qu’il a cédé sa place à Stambouli à la 78e.
Ce sont des performances intéressantes que Thiago Motta nous a livré entre ces deux trêves. Le métronome italien semble plus que jamais indispensable au milieu parisien et sa capacité à attirer les ballons et en faire une utilisation particulièrement réussie, fait de lui une des pièce maîtresse de cette équipe.
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