Adversaires
Silvestre admire deux défenseurs du PSG et veut que le Stade Rennais pousse les Parisiens à la faute.
La 12ème journée de Ligue 1 débute ce soir, le Paris Saint-Germain affronte le Stade Rennais, à 20h30 en terre bretonne. Après la victoire contre Saint-Étienne (4-1 au Parc des Princes, 11e journée) on s’attend à voir un PSG en pleine confiance. Cependant il ne faut pas oublier que le 4e match des poules face au Real Madrid en Ligue des Champions approche et que des cadres vont sûrement être préservés (Cavani n’est pas dans le groupe par exemple) ou vont peut-être essayer de s’économiser ce soir.
L’ancien défenseur rennais et international français et dorénavant membre de l’organigramme du Stade Rennais, Mikaël Silvestre, s’est exprimé au sujet de deux défenseurs parisiens dans Ouest-France:
« Thiago Silva est efficace dans sa capacité à rester connecté avec les milieux. Il m’impressionne depuis le début, comme Varane à Madrid. Il avait très vite trouvé ses marques à Milan. Il a été très affecté par le Mondial, mais a repris le dessus. Il a des qualités de défenseur argentin dans les duels, et la finesse des Brésiliens. Maxwell, on en parle peu. Mais c’est un taulier, constant, c’est le plus important. Il est très apprécié du groupe, c’est un beau joueur, fluide. Aurier a marqué des points depuis le début de saison. Il est très fort dans les duels, impose sa puissance, apporte beaucoup offensivement. Marquinhos a encore une marge de progression sur la lecture du jeu. Van der Wiel, je suis moins fan. Kurzawa, si… »
De nombreux compliments et tous mérités pour les deux tôliers de la défense parisienne, qui devraient être titulaire ce soir. Par ailleurs, il a soulevé un point faible du PSG et espère que les Rennais sauront l’exploiter.
« Dans la relance, ils essayent toujours de repartir de l’arrière. Comment les piéger… Ils auront peut-être un excès de confiance. Ils ont parfois pu manquer de concentration, alors peut-être en les poussant à la faute sur une relance. Ou en contre, car ils se projettent en nombre vers l’avant. Sur attaque placée, c’est difficile. »
Ce n’est pas parce qu’une fois les Parisiens ont fauté sur une relance par l’arrière que cela n’a pas servi de leçon, mais il faut bien avouer qu’on est parfois inquiets en voyant la balle passée dans la surface face au pressing de l’adversaire. Il y a une prise de risque, c’est certain. Mais le PSG le fait avec des joueurs de qualités. Et un pressing haut, s’il est passé, laisse des espaces. Avec la qualité des milieux et attaquants parisiens, c’est aussi une prise de risque.