Autour du PSG
Di Maria dit ce qu’il pense d’Ibrahimovic, Verratti, Lavezzi et Pastore
Angel Di Maria est maintenant au Paris Saint-Germain depuis un peu plus de 2 semaines et a donc pu avoir ses premières impressions sur le groupe qu’il a rejoint. Il a évoqué Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti auprès du Parisien, avant de revenir sur les amitiés qu’il avait avec les Argentins de l’équipe, qu’il connaît grâce à la sélection de son pays.
Depuis votre arrivée, y a-t-il un joueur du PSG qui vous impressionne ?
« Comme vous le savez, j’ai eu la chance de jouer avec Leo (Messi), Cristiano(Ronaldo) et Rooney. Et maintenant Ibra. Franchement, je suis impressionné par la qualité de sa technique et de ses mouvements. C’est du même niveau que Leo ou CR7. Ce sont des joueurs qui, près de la surface, peuvent te faire la différence. Je veux également citer Marco Verratti, lui aussi est un joueur impressionnant. En plus, il est très jeune et il peut aller très loin. »
Ibrahimovic ne pourra qu’apprécier cette remarque, même s’il lui manque la Ligue des Champions et un Ballon d’Or pour véritablement s’installer au niveau de Messi et Ronaldo, qui semblent un peu au-dessus de tout le monde. Cela n’enlève rien au talent de Zlatan, bien sûr. Quant à Verratti, il sera peut-être Ballon d’Or un jour, pour le moment il est, à rien que 22 ans, déjà l’un des meilleurs à son poste.
Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez rencontré Pocho Lavezzi ?
« Ouf… Ah si ! C’était avec la sélection des moins de 23 ans en 2008 avant d’aller aux Jeux olympiques. On jouait à Barcelone contre une sélection de Catalogne. C’était notre premier rassemblement. C’est là que notre amitié est née. Elle s’est renforcée au gré des convocations en équipe d’Argentine et avec la victoire en finale des JO de Pékin (NDLR : 1-0 face au Nigeria, but de Di Maria). »
En France, nous connaissons un Lavezzi facétieux qui fait sans cesse des blagues. Est-ce le même homme dans l’intimité ?
« C’est la même chose. Il s’amuse sur le terrain comme il s’amuse dans la vie. Il ne change pas d’attitude en fonction des situations. Et c’est pour cela que je l’aime, pour cette personnalité qui fait son charme. »
En quoi facilite-t-il votre intégration ?
« A mon arrivée à Paris, quand ma famille n’était pas encore là, il m’a invité chez lui pour manger l’asado (NDLR : sorte de grillade à la mode argentine); il m’a aussi indiqué des adresses de restaurant. Il m’aide beaucoup. Si j’ai besoin de quelque chose, je sais que je peux me tourner vers lui car il est toujours disponible. »
Lavezzi n’est peut-être pas toujours le plus grand travailleur, même s’il a déclaré se remettre à fond maintenant, mais il est important pour une groupe. Il ne se réserve pas sur les efforts ni les sourires. Deux éléments qui font du bien à un groupe, sur le terrain et en dehors.
C’est très bien qu’il soit là pour accueillir Di Maria, qui a pu très vite se sentir à l’aise dans son nouveau club. Et le fait que son ami soit à Paris a certainement aidé un peu son transfert.
Parlons d’un autre Argentin, Javier Pastore. Est-ce que vous le connaissez bien ?
« Oui, bien sûr. Je le côtoie en sélection. Je le connais moins que Pocho, mais nous avons de très bonnes relations. »
Vous allez être en concurrence directe avec lui. Est-ce une situation difficile à vivre ?
« Non. Je ne sais pas à quel poste va jouer Javier. Et moi, je ne sais pas non plus si je vais toujours jouer à droite comme contre Monaco. Donc, je ne sais pas si nous allons être vraiment en concurrence. Le mieux est de bosser et de donner le meilleur. Après… »
Pastore et Di Maria sont un peu moins amis que Pocho, mais leur entente sur le terrain, déjà aperçue avec l’Argentine, peut faire des ravages. Espérons qu’ils seront plus souvent associés qu’en concurrence.