Autour du PSG
Barca – PSG : 3e élimination consécutive en 1/4. Quelles leçons en tirer ?
Mardi soir, le Paris Saint Germain a été éliminé par le FC Barcelone en 1/4 de finale de la Ligue des Champions. Le score cumulé de 5-1 sur les deux matchs est lourd. Est-il révélateur de l’écart existant entre les deux équipes ? Sans doute. Au moins en partie.
Les lendemains de défaites sont difficiles, et la tentation de faire table rase de l’existant et de tout changer est grande. Le prochain mercato du PSG sera capital s’il veut combler l’écart avec les puissants du continent. Seulement, il convient de garder la tête froide et d’essayer d’abord d’analyser les récents parcours du PSG en Europe depuis son acquisition par le QSI.
Cette fois-ci, le PSG ne peut pas se cacher derrière le traditionnel « on n’est pas passé loin », si souvent entendu dans la bouche des joueurs des clubs Français après une élimination en Coupe d’Europe. En 2013 et en 2014, Paris avait du s’arrêter en 1/4 de finale également, mais le score cumulé des deux rencontres avait été à chaque fois de 3-3. En revanche, le Barça de 2015 est sans doute plus fort que Chelsea 2014, et beaucoup plus fort que le Barça 2013, tombeurs respectifs du PSG les deux dernières saisons.
Cette cuvée 2015 barcelonaise semble inarrêtable. Luis Enrique a su trouver l’alliance idéale entre conserver la culture maison, qui prône un jeu de possession, et un jeu plus direct, davantage adapté à sa triplette offensive. Il n’a pas hésité non plus à couper avec l’héritage Guardiola. Le centre de gravité de l’équipe, autrefois articulé autour du milieu Busquets – Xavi – Iniesta, s’est déplacé vers l’attaque Messi – Neymar – Suarez. L’Argentin est le distributeur, Neymar le perforateur et Suarez le guerrier, et premier défenseur de l’équipe. Les Catalans ont fait étalage de leur force en dominant aisément Manchester City et le PSG. Ils se posent de nouveau en grand favori à la victoire finale.
En 2013 donc, Paris était déjà opposé au FC Barcelone. On s’en souvient, les hommes d’Ancelotti avaient livré une magnifique partition au Camp Nou, bien aidés par Motta, Pastore et Ibrahimovic, tous trois étincelants ce soir là. Des trois derniers 1/4 de finales disputés, c’est celui où le PSG méritait sa qualification. En ouvrant le score à Barcelone, Paris était virtuellement qualifié. Le lendemain, la presse espagnole s’accordait à dire que le Barca n’avait dû son salut qu’aux occasions manquées des Parisiens, et à Messi, sorti du banc en sauveur.
En 2014, cela s’était joué de peu à Stamford Bridge, à quelques minutes près, et à un tibia de Demba Ba. Mais le PSG avait tellement souffert au retour, asphyxié par les Blues, et ne sachant pas s’ils devaient attaquer ou défendre son avantage de deux buts acquis à l’aller. La qualification eut été possible, si Maxwell avait empêché le tir de Demba Ba, ou si Sirigu avait pu l’arrêter. Mais elle n’aurait pas été mérité.
Enfin, en 2015, comme évoqué plus haut, il y avait tout simplement un monde d’écart entre les deux équipes. Le PSG était donc plus proche des 1/2 finales en 2013 qu’en 2015. Paris a-t-il pour autant stagné, voire régressé ? L’adversaire étant nettement plus fort deux ans plus tard, il est difficile de répondre à cette question. Si le PSG avait hérité de l’AS Monaco ou de la Juventus Turin au tirage, nous ne nous poserions peut-être pas la question. Néanmoins, l’écart de 5-1 est conséquent.
Les dirigeants doivent désormais se pencher sur les raisons de cette élimination, et sur comment résoudre la complexe équation qui vise à tenter de rattraper le trio de tête européen (Réal, Barca, Bayern, en suivant l’ordre de l’indice UEFA) tout en étant contraint, par le FPF, à restreindre son train de vie.
Les clés du match
Outre la qualité des joueurs Blaugranas, plusieurs facteurs expliquent la faillite du PSG. On l’a dit ici, à l’aller, le PSG était miné par les blessures et les suspensions. Difficile de répondre face au Barca avec quatre titulaires absents lors du premier match, presque cinq après la blessure de Thiago Silva remplacé par un David Luiz fantomatique. David Luiz justement. Il est toujours compliqué de rendre responsable un joueur d’une défaite, mais force est de constater que David Luiz est coupable sur 4 des 5 buts encaissés par le PSG. Battu deux fois par Luiz Suarez à l’aller, il a oublié deux fois son marquage sur Neymar au retour. Quatre erreurs défensives, quatre buts. A ce niveau-là, cela ne pardonne pas. Bien sûr, on ne peut accabler le pauvre David Luiz, complètement à court de forme, parti se soigner en Russie pour essayer de revenir plus vite, et qui a sûrement mis en danger sa santé pour aider son club. Le geste est chevaleresque, le résultat catastrophique. Il met en lumière deux choses, le manque de profondeur de banc – le seul DC expérimenté disponible était Camara, 36 ans, auteur de 9 matchs cette saison – et les questions toujours récurrentes sur le positionnement de David Luiz.
Le réalisme offensif du PSG, souvent pointé du doigt cette saison, a lui aussi été fatal au club parisien. A l’aller, le FC Barcelone a été supérieur mais ne s’est pas procuré énormément plus d’occasions que le PSG : 4 tirs cadrés en faveurs des Parisiens contre 6 aux Barcelonais, 4 corners de chaque côté. La différence ? Un tir sur deux côtés Barcelonais finit au fond quand le PSG a eu besoin d’un coup de main (ou de pied) de Jérémy Mathieu pour inscrire sa seule réalisation de la double confrontation. Edinson Cavani termine son parcours européen avec 6 buts en 9 matchs de C1. Mais hormis son égalisation contre Chelsea à l’aller, il aura rarement brillé. L’Uruguayen souffre d’un manque de confiance, d’un système de jeu et d’un projet sportif conçu pour mettre en avant les qualités de l’autre star de l’attaque parisienne, Zlatan Ibrahimovic. Ecarté sur son une aile, il semble avoir perdu ses repères de buteur. Zlatan lui, aura traversé une saison difficile, miné par les blessures, les suspensions, les frustrations contre l’arbitrage. Il n’a malheureusement pas réussi à tordre le cou à sa réputation, qui dit qu’il n’est pas décisif dans les grands matchs. Jusqu’ici au PSG, il aura surtout été important lors du 1/4 de finale contre Barcelone il y a deux ans et face au Bayer Leverkusen l’an passé en 1/8e. Pour Ezequiel Lavezzi, le problème semble plus profond. Le ressort a l’air d’être cassé, les relations avec Blanc ne sont pas au beau fixe, l’entraîneur parisien a même avoué à demi-mots en conférence de presse que le club avait essayé de le vendre cet hiver. Lucas ? En phase de reprise. Pastore ? Un peu seul, et bien pris par les Barcelonais au retour, souvent à plusieurs au pressing sur lui.
Au-delà des défaillances individuelles évoquées – on passera sur le cas Cabaye ici – le PSG a aussi manqué de répondant et de hargne, tout simplement. A moins que la qualité de circulation de balle des Barcelonais fut telle qu’il était impossible aux joueurs parisiens de lutter, mais les hommes de la capitale ont semblé baisser les bras un peu vite dans cette rencontre. Seul Marco Verratti et Marquinhos ont tenu leur rang. Peut-être que la mission est vite devenue insurmontable, peut-être même que certains n’y croyaient pas au coup d’envoi. On ira plus loin encore, car on peut se demander si hier au soir, Motta et Silva n’étaient pas aptes à jouer. Au lendemain de leurs blessures respectives (à Marseille pour l’Italien et face au Barca au Parc pour le Brésilien) les nouvelles s’étaient voulues rassurantes. On pensait voir les tauliers du milieu, et de la défense sur le terrain hier. Laurent Blanc a-t-il pensé, en concertation avec eux, que le match le plus important de la semaine était celui de samedi contre Lille ? Il n’est pas interdit d’y croire.
Enfin on pourra s’attarder sur la tactique et le coaching. Laurent Blanc aurait pu tenter le tout pour le tout et se passer de Cabaye au coup d’envoi pour aligner d’entrée un joueur offensif supplémentaire (Lavezzi ou Lucas). Cependant, on n’a pas la sensation que le remède aurait été suffisant tant l’écart semblait insurmontable mardi. Il manquait trop d’ingrédients pour que le seul coaching de l’entraîneur parisien fasse la différence. Autant, à Chelsea l’an passé, Blanc porte sa part de responsabilité dans l’échec, autant face à Barca là et dans ces conditions, difficile de lui jeter la pierre. Idem à l’aller. Il a été reproché au coach parisien de manquer d’audace. Disons plutôt qu’il a avant tout cherché à constituer un onze compétitif. Les choix étaient plus que réduits au vu des absents.
Les problèmes semblent avant tout provenir de la profondeur de banc, du manque de réalisme des joueurs offensifs, et peut-être aussi un peu d’un certain manque d’envie chez certains. Mais aussi…des sanctions du Fair Play Financier. Outre la limitation des dépenses, l’encadrement de la masse salariale, comment oublier que le PSG ne pouvait inscrire cette saison seulement 21 joueurs contre 25 pour ses concurrents ?
Comment améliorer le groupe ?
Les décisions qui devront êtres prises par l’actionnaire lors du prochain marché estival vont avoir un impact important sur l’évolution du projet. Paris peut-il rattraper les véritables candidats à la victoire finale ? Doit-il se contenter d’un rôle d’outsider, faute d’avoir les coudées franches à cause du Fair Play Financier ? Faut-il suivre un modèle à la Dortmund ou Porto et miser sur la jeunesse ?
On l’a dit, le risque après une lourde défaite est de vouloir tout reconstruire et faire table rase du passé. Ce serait une erreur et, de plus, cela demanderait d’injecter énormément d’argent, ce que l’UEFA ne permettra sans doute pas. En premier lieu, il faut capitaliser sur ce qui fonctionne, plutôt que de pointer ce qui ne va pas.
Et, au PSG, le secteur qui fonctionne le mieux c’est la jeunesse. Marquinhos et Verratti sont déjà des grands joueurs. Javier Pastore également. Si le meneur parisien pouvait, en plus du poids qu’il a pris dans le jeu, retrouver l’efficacité qui était la sienne lors de ses premiers mois au PSG, ce serait parfait. Lucas complète le quatuor. Le Brésilien n’est pas encore au même niveau que son compatriote Neymar mais, sur ses deux entrées contre le Barca à l’aller et au retour, il a eu le mérite de prouver qu’il aurait sûrement été titulaire en lieu et place de Lavezzi s’il n’avait pas connu une grave blessure en 2015. C’est autour de ces garçons que le PSG doit construire son futur.
Au rayon des satisfactions chez les jeunes, on peut aussi citer Adrien Rabiot. Bien qu’il soit encore tendre et qu’il ait gâché la première partie de sa saison dans des problèmes contractuels, il a montré par intermittence que le PSG avait eu raison de lui faire confiance. Difficile d’en faire pour autant un titulaire. Cependant, le club peut l’intégrer de manière plus régulière dans la rotation.
Parmi les joueurs d’expériences, certains présentent des garanties. Silva et David Luiz, lorsqu’ils ont été épargnés par les blessures, ont été bons, voire très bons. Et même héroïques à Chelsea. Maxwell est toujours très régulier et a mérité sa prolongation. Matuidi a désormais vraiment le niveau international. En plus de sa combativité et de son abatage au milieu, le Français a progressé balle au pied, il marque des buts et sa rage déteint parfois sur ses partenaires. Enfin, c’est un parisien pure souche, c’est important pour l’identité du club et de l’équipe.
Pour le reste c’est un peu flou. Zlatan devrait rester. On ne voit pas un club d’une dimension supérieure au PSG l’accueillir, or il a besoin de rester à un haut niveau de compétition afin de préparer au mieux l’Euro 2016 qui aura lieu en France. Peut-on en revanche imaginer que Zalatan joue moins l’an prochain et qu’il laisse davantage Pastore et Cavani s’exprimer ? Possible.
Cavani aussi sera sûrement là l’an prochain. Le joueur l’a dit, il se voit rester. Sa valeur est actuellement en baisse, si Paris le vend maintenant il ne rentrera peut-être pas dans ses frais (à moins peut être que plusieurs clubs anglais se mettent sur les rangs en plus de la Juve, Paris pourrait alors le céder à bon prix) et Paris trouvera difficilement un nouvel avant-centre à un prix abordable. En revanche, Blanc doit trouver une solution, il convient de relancer ce joueur et vite. Si Laurent Blanc veut toujours s’inspirer du FC Barcelone, et conserver la balle, il y a de la place dans ce système là pour que Cavani soit épanoui au PSG. Cela nécessiterait sans doute de diminuer le temps de jeu de…Zlatan.
Celui qui devrait être placé sur la liste des transferts se nomme Ezéquiel Lavezzi. Le joyeux argentin semble ne plus prendre de plaisir sur les terrains. Blanc ne lui accorde plus qu’une confiance relative. Lavezzi est aussi un salaire très élevé au PSG, et le club pourrait être tenté de le pousser vers la sortie. Cela s’apparente sans doute à une mauvaise fenêtre pour le céder, car l’été dernier, après une belle Coupe du Monde, il avait bien plus de valeur. Mais, lorsqu’un entraîneur ne veut plus travailler avec un joueur, à quoi bon le garder ?
Au milieu, Cabaye pourrait aussi s’en aller, une façon de donner du temps de jeu à Rabiot, et peut-être de recruter également. On parle de Khedira. L’Allemand est libre, champion du monde, et n’a que 28 ans. Ou bien Blanc peut aussi proposer à David Luiz de venir s’installer au milieu, en concurrence avec Motta. L’Italien est souvent blessé, a connu une saison en dedans, mais lorsqu’il est aligné en C1, il reste précieux. Et c’est un joueur d’expérience. Mettre en concurrence l’ancien Intériste avec David Luiz aura le mérite de proposer deux profils très différents pour le poste de sentinelle. Faire avancer Luiz d’un cran, c’est aussi une façon de montrer à Marquinhos, véritable futur de cette équipe, qu’il se verra accorder une vraie place de titulaire l’an prochain. Cela nécessiterait alors de recruter un jeune en défense centrale.
Au poste d’arrière-droit, ni Aurier, ni Van der Wiel ne sont parvenus à s’imposer. La faute à des blessures, la CAN, des suspensions, un niveau parfois moyen. Le Néerlandais est talentueux c’est certain. A 22 ans, il était titulaire en finale de Coupe du Monde avec les Pays Bas, après avoir joué toute la compétition. Cependant, aujourd’hui, VdW ne facture qu’une seule bonne saison au PSG en trois ans. Louis Van Gaal, son ancien sélectionneur, en aurait fait une piste pour Manchester United. Cela serait peut-être une porte de sortie intéressante pour le joueur, et pour le club. Son transfert servirait à financer la levée d’option d’achat de Serge Aurier. Un nom circule beaucoup pour le poste de titulaire…Dani Alves. Le brésilien a été décrié l’an passé, il a retrouvé cette saison son niveau. Et après l’avoir vu au Camp Nou contre Paris, qui osera encore dire qu’il est trop vieux ? Dani Alvès à droite et Marquinhos dans l’axe, c’est la possibilité de continuer avec une défense 100% brésilienne. C’est un joueur d’une grande expérience, et avec une mentalité de gagnant.
Le FPF étant très contraignant, le PSG aura peu de chances d’attirer des grands noms cet été, pas des joueurs confirmés ou seulement en fin de carrière avec un coût de transfert peu élevé. Les pistes Di Maria, Pogba seront compliquées à finaliser. Messi, Ronaldo ? Des chimères de journaliste pour vendre du papier.
Ou alors, il faudra trouver des clubs qui acceptent des prêts payants, des transferts échelonnés sur plusieurs saisons, encore des difficultés en somme.
Si le FPF demeure aussi contraignant que l’été passé, alors le PSG doit modifier sa stratégie, et non pas utiliser toute son enveloppe transfert sur un seul et même joueur. Et surtout, Paris doit prendre des risques et tenter des paris sur la jeunesse. Les pistes existent. Sur Memphis Depay, la presse Néerlandaise croit savoir que le PSG est en pôle sur le dossier et les dirigeants du PSV ont avoué que Paris avait fait une offre concrète cet hiver. On ne saurait que trop conseiller au Paris SG de foncer pour concrétiser ce dossier au plus vite sous peine de voir la concurrence (Manchester United ?) venir contrarier les plans parisiens. Manchester dispose d’un coach Néerlandais. Paris a pu voir que Wenger et sa maîtrise de l’Allemand avait réussi à convaincre Ozil.
Le deuxième nom qui revient avec insistance est celui de Dybala, le joueur de l’US Palerme. Le jeune argentin est vif, rapide, capable de jouer sur un coté ou en attaque. Il est en quelque sorte le successeur de… Javier Pastore. Le PSG a de bonnes relations avec Zamparini, le président Palermitain. Sur ce dossier aussi, il y a un coup à jouer.
Dybala, Depay, Pastore, Lucas, à n’en pas douter des joueurs avec lesquels Cavani aimerait jouer. Sans présumer des prix du marché, on peut penser que les arrivées conjointes de Dybala et Depay pourraient être financées par la vente de Lavezzi et l’utilisation de l’enveloppe transfert allouée pour 2015. La vente de Cabaye pourrait permettre d’acquérir un remplaçant au milieu ou en défense centrale, en fonction du choix de Laurent Blanc.
Il ne s’agit pas de recruter pour recruter, mais de venir injecter du sang neuf dans un groupe qui manque peut-être de concurrence. Plus les années vont passer, plus les joueurs présents vont être obnubilés par la C1, au détriment du championnat. L’apport de nouveaux jeunes joueurs avides de garnir leur palmarès peut aider à ne pas délaisser les objectifs nationaux. Les fins de carrières de Zlatan, Maxwell et Motta sont inéluctables, et il faut vite anticiper.
Quid du Fair Play Financier ?
A ce jour, peu d’informations circulent sur ce dossier sensible. Mais des tractations se jouent en coulisses. Pour l’instant, le seul assouplissement que le PSG a obtenu pour l’an prochain concerne la liste A des joueurs participant à la C1. Pour l’an prochain Paris pourra inscrire 23 joueurs contre 21 aujourd’hui. C’est mince, mais c’est toujours un point de marqué. Au cours des dernières heures, on a également pu lire que l’UEFA pourrait autoriser le PSG à investir jusqu’à 80 millions cet été contre 60 l’an passé.
La partie se joue aussi devant les tribunaux. Maître Jean-Louis Dupont, l’avocat belge à l’origine de l’arrêt Bosman, a attaqué l’UEFA. L’avocat demande purement et simplement la suppression du FPF. Il espère surtout obtenir un moratoire (sorte de suspension temporaire) sur ce FPF en attendant que les tribunaux rendent leur verdict.
Lundi 13 avril, s’est également tenue une conférence dans les locaux de l’école Sciences-Po au sujet du FPF. L’événement était organisé par Maître Emmanuel Daoud, qui est ni plus ni moins que le représentant de Maître Dupont en France. Une source présente lors de la conférence nous a confié que les deux avocats, qui représentent notamment des groupes de supporters du PSG et Manchester City, devraient faire une communication sous peu, et que Me Dupont est tout à fait optimiste quand à l’abrogation du Fair Play Financier.
Si le PSG devait obtenir une victoire sur ce terrain, son mercato 2015, voire 2016 s’en trouverait, très, très offensif.
DreamBigger.