La résurrection de Cavani

Il est était attendu au tournant, au virage. On le disait en déclin, proche de sa mort footballistique et hier on a assisté à la résurrection de notre Matador Uruguayen. Edinson Cavani s’est élevé au rang des meilleurs du moment.

    De tous les bons coups offensifs de son équipe, défendant avec hargne dès la perte du ballon. Cavani a fait un grand match. Il semble que l’atmosphère de cette Champions League confère à son habit de matador la lumière qui convienne. Il a mis au supplice l’arrière garde londonienne pourtant habituée à évoluer dans les plus grandes arènes européennes. El Matador a brillé de mille feux rendant au Parc tout l’amour et la patience dont il fait preuve à son égard.

   Dès le début de cette corrida, Cavani met la bête au supplice, les défenseurs anglais sont à la peine, il place une première banderille avec un centre déposé sur la tête de Matuidi dès la 10ème minute que Courtois repousse des 2 poings. El Matador danse sur un paso doble endiablé qui aboutit à une nouvelle action à la 34e. Une tête au premier poteau dont il a secret sur un corner tiré Lavezzi. Cette banderille visait la lucarne du gardien Belge mais celui-ci, d’un réflexe sublime détournait le ballon hors du but.

   Il ne pourra rien faire sur une action magnifique, une offrande de Matuidi suivie d’une tête piquée qui vient se loger dans le but de Chelsea à la 54ème minute. L’aficion parisienne explose dans l’arène, Paris égalise et pousse pour remporter cette rencontre. El Matador aurait pu être récompensé des 3 oreilles (honneur fait aux plus grands toreros) s’il avait converti sa dernière occasion en fin de match. Grâce à un très double contact, il se retrouver seul devant Courtois mais sa tentative échoue pour quelques centimètres.

   El Matador sort grandi de cette performance, il rappelle à tout le monde qu’il reste un grand attaquant, déjà six buts dans cette compétition. Le PSG devra impérativement marquer au match retour. Cavani endossera t’il de nouveau son habit de lumière, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.