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Leonardo : « Il est qui, Aulas, pour juger ? »
Suite au coup de pied de Zlatan Ibrahimovic sur la tête de Dejan Lovren, dimanche soir lors du match entre le PSG et l’OL, Jean-Michel Aulas avait demandé à la commission de discipline de se pencher sur le cas de l’attaquant parisien, afin de le sanctionner. Un comportement qui a eu le don de mettre Leonardo dans une colère noire.
« Mais il est qui, lui, pour juger ? Sur les questions d’arbitrage, c’est une chose de discuter sur des points de règlement. Mais juger de l’intention d’un joueur sur un geste précis, ça n’a rien à voir ! C’est impossible de se prononcer sur une intention ! Attendez, Aulas, il a fait quoi ? Je ne comprends plus très bien. Il travaille aussi à la commission juridique de la Ligue ? Tout ce qu’il veut, c’est faire diversion par rapport au mauvais résultat de son équipe. Lyon, on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c’est la réalité. Aulas, on dirait qu’il cherche à justifier cette défaite. Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d’infériorité… », a lâché dans L’Equipe le directeur sportif du PSG, scandalisé par les propos du président de l’OL.
C’est d’ailleurs de manière générale, et pas seulement sur cette action impliquant Ibrahimovic et Lovren, que Leonardo est agacé par les agissements du dirigeant lyonnais. Ce dernier n’avait pas hésité à conseiller le PSG au moment où Carlo Ancelotti était annoncé fragilisé pendant la crise de novembre. « Mais qu’il arrête de parler du PSG, a poursuivi Leonardo. L’autre jour, il disait : « Voilà, moi, je conseillerais ci, je conseillerais ça… » Là, il se met à parler de l’intention de l’un de nos joueurs. Qu’il laisse Zlatan tranquille ! C’est trop facile de vouloir le pointer du doigt. »
Si RTL a annoncé lundi dans la journée que la commission de discipline de la LFP allait être saisie dans cette affaire, rien n’est certain et une décision devrait être prise au plus tard jeudi. A ce sujet, Leonardo n’est pas forcément inquiet. « Je n’ai peur de rien…Si on commence à regarder toutes les actions des matches du week-end, on va passer son temps devant la télé », a simplement glissé le dirigeant brésilien, logiquement écoeuré de voir l’ampleur prise par un contact qui semble pourtant anodin pour beaucoup de monde.