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Gameiro : « Ne pas prendre Reims à la légère »
Présent en conférence de presse au Camp des Loges ce jeudi matin, Kévin Gameiro est revenu sur ces jours de travail sans les internationaux, le match de samedi face à Reims et sa situation personnelle au PSG.
En raison de l’absence des joueurs partis en sélection, Carlo Ancelotti et ses hommes ont travaillé en comité réduit ces derniers jours. Une situation peu évident pour tout le monde. « Ca s’est bien passé. On n’était pas nombreux, nos potes nous ont laissés un peu seul, ce n’est pas évident à gérer mais on a continué à bosser. On n’a pas pu travailler en groupe pendant dix jours et ce n’est pas évident pour le coach, surtout d’un point de vue tactique. Mais on est habitués à gérer ce genre de semaine. Si Clairefontaine m’a manqué ? Oui, mais il faut jouer dans son club pour être convoqué en équipe de France. Pour l’instant, ce n’est pas ma première préoccupation », a avoué l’attaquant parisien, qui préfère se concentrer sur son temps de jeu et ses performances à Paris dans un premier temps avant de penser à un retour chez les Bleus.
A partir d’aujourd’hui, Carlo Ancelotti aura un groupe au complet, si l’on exclut les blessés que sont Thiago Motta, Clément Chantôme et Ezequiel Lavezzi, et pourra préparer plus sérieusement le match de samedi face à Reims. « On va bien travailler pendant deux jours, les internationaux vont récupérer pour préparer ce match face à Reims. Ce genre de match est toujours compliqué mais on est chez nous et on va tout faire pour gagner. C’est un promu, une équipe qu’a envie de jouer et de se montrer en Ligue 1. Le foot, c’est n’est pas évident, on peut perdre contre les petites équipes donc il ne faut pas prendre Reims à la légère. On a une semaine avec Reims, Zagreb et Nancy, l’objectif est de prendre neuf points, mais on ne contrôle pas tout. On va tout faire pour faire une belle semaine et prendre le plus de points possible, a assuré Gameiro, avant de revenir sur sa situation personnelle et avouer que son doublé face à Sochaux l’avait un peu relancé. Marquer des buts me donne confiance. Avant Sochaux, je n’avais pas trop de temps de jeu, ce n’était pas évident. J’ai eu la chance de marquer, ça m’a donné de la confiance et j’ai montré au coach que j’étais encore là, que ce n’était pas fini. Je prends tout ce qu’on me donne, je réponds présent quand on fait appel à moi. J’essaie de grappiller des minutes. Si je dois jouer 15 ou 20 minutes, je donnerai tout. En restant ici cette année, j’étais préparé à ça. Pour l’instant, je continue à bosser, je ne doute pas. Dans ma tête, je suis très confiant. Si je peux embêter Jérémy (Ménez) et le coach dans ses choix, je le ferai. »
Enfin, l’ancien Lorientais s’est exprimé au sujet de son coéquipier Zlatan Ibrahimovic, avec qui il se bien à la pointe de l’attaque parisienne. « Une Ibra-dépendance ? Il marque des buts, il est important, on compte aussi sur lui pour gagner des matches. Mais on verra quand on jouera sans lui, j’espère que ça n’arrivera pas (rires)…On apprend toujours à côté de joueurs comme ça, il a beaucoup d’expérience et j’espère qu’il nous fera gagner des titres. A moi de progresser à côté de lui. Après, je sais pas si je lèverai la jambe aussi haut que lui (rires). C’est vrai que parfois, il aime bien gueuler, mais c’est son caractère, il veut tout gagner. Il est imposant mais on doit aussi s’affirmer, a confié le buteur du PSG, avant de conclure en répétant qu’il adorait être accompagné d’un deuxième attaquant sur le terrain. Comme je l’ai déjà dit, je préfère jouer dans un système avec deux attaquants. J’ai joué comme ça pendant trois ans à Lorient, c’est mieux pour mon style de jeu. La défense est plus focalisée sur Zlatan et ça me libère des espaces. C’est plus facile pour moi. »