PSG/Dijon – Jobard regrette « on rend les armes au bout de deux minutes… »

Ce samedi dans le cadre de la 8e journée de Ligue 1 2020-2021, le Paris Saint-Germain affrontait Dijon au Parc des Princes. Stéphane Jobard, entraîneur dijonnais, s’est arrêté en conférence de presse après la victoire parisienne (0-4, retrouvez le résumé ici).

« Le score est juste globalement et ne souffre d’aucune contestation. Ce qui me gêne, c’est le timing des buts pris et le déroulement du match. Il y avait encore 2-0 à un quart d’heure de la fin, et on a une balle de 2-1 avec (Mama) Baldé. Puis on s’est beaucoup trop ouverts. On savait qu’il fallait faire preuve d’une concentration extrême, que les cinq premières minutes seraient déterminantes.

Jobard « Il y a une forme d’immaturité. »

Sur le premier but, on ne peut pas dire que Kean soit gêné pour marquer… Donc, oui, cela m’interpelle. On doit corriger cela sur les prochaines rencontres. Mais le cœur du métier pour les défenseurs est pourtant d’être immédiatement vigilants. Et, là, on rend les armes au bout de deux minutes… C’est très compliqué derrière. Offensivement, on s’excuse presque de rentrer dans les 30 derniers mètres. Il y a une forme d’immaturité. », propos de Jobard relayés par L’Equipe.

Dijon savait bien qu’un voyage au Parc des Princes n’avait rien de simple. Surtout pour cette équipe en manque de confiance avec 5 défaites et 2 matchs nuls sur le début de la saison. Il fallait se surpasser pour vraiment espérer prendre au moins 1 point, même si le PSG n’a pas été au mieux. L’entame de la rencontre a tout de suite compliqué la mission dijonnaise avec une ouverture du score parisien possible en 3 minutes.

Ensuite, Dijon a loupé les quelques opportunités données par le PSG d’égaliser et a finalement été « puni » sur un contre. Un scénario frustrant, même si Paris mérite sa victoire. Mais les Dijonnais peuvent avoir le sentiment qu’ils pouvaient faire mieux et il y a clairement un travail à faire, notamment sur la finition, pour espérer remonter au classement.

Retrouvez-ci dessous l’extrait de notre interview avec Youri Djorkaeff :