Nasser Al-Khelaïfi, ravi de la progression financière du PSG, annonce qu’il n’a pas besoin d’une ligue fermée

Longtemps critiqué pour sa politique financière, le Paris Saint-Germain a toutefois toujours réussi à rester dans les clous du Fair-Play Financier. Possédant aujourd’hui de solides et lucratifs contrats commerciaux, le club parisien poursuit sa croissance économique pour s’inviter à la table des clubs les plus riches. 5ème du classement mondial effectué par le cabinet Deloitte, il se classe à la 2e place du top européen par le cabinet KPMG. Le président Nasser Al-Khelaïfi a accordé à RMC Sports un long entretien dans lequel il a pu notamment partager sa joie de voir le PSG continuer sa progression.

« Nous avons su faire du Paris Saint-Germain une marque mondiale extrêmement attractive, avant-gardiste et à l’écoute de ses fans. C’est ce qui nous a permis de signer les plus importants contrats de sponsoring de l’histoire du club avec Nike et Accor et un total de 14 nouveaux partenaires en 2019. (…) Notre objectif est de garder une croissance soutenue. Nous nous devons d’être innovants. (…)

 Nous constatons chaque jour la grande attractivité de notre marque partout dans le monde. Nous avons ouvert des bureaux à New York, Singapour, Shanghai, Tokyo et Doha qui jouent un rôle important dans la croissance et le développement du Club.

Al-Khelaïfi « cette augmentation va nous permettre de combler une partie de notre retard. »

Les problèmes du Fair-Play Financier sont derrière nous ?

Nous avons toujours abordé le fair-play financier avec une grande confiance et une transparence totale dans nos échanges avec nos interlocuteurs. Notre croissance exceptionnelle se poursuit.

L’augmentation des droits TV en Ligue 1 à partir de cet été ?

Je me réjouis de cette augmentation des droits TV qui va faire beaucoup de bien pour le football français. De notre côté, cette augmentation va nous permettre de combler une partie de notre retard sur cette source de revenus vis-à-vis de nos principaux rivaux en Europe.

Al-Khelaïfi « nous n’avons pas besoin d’une ligue fermée pour poursuivre notre travail. »

Si nous avons besoin d’une Ligue fermée en Europe pour pérenniser nos revenus ?

Le PSG a déjà pérennisé une grande partie de ses revenus et nous n’avons pas besoin d’une ligue fermée pour poursuivre notre travail. Nous avons encore beaucoup de possibilités pour les augmenter et renforcer le rayonnement du club dans le monde. »

Pour la saison 2010-2011, soit pour la dernière année de Colony Capital à la tête du PSG, son budget n’était que de 80 millions d’euros. Concernant le budget de la saison en cours, il avoisine les 637 millions d’euros. Sur la même période, l’Olympique Lyonnais est passé de 150 millions d’euros de budget à 220,8 Millions pour atteindre la 19^ème place mondiale.

Si le projet de QSI s’est reposé au départ sur des sponsors visant à développer l’image du Qatar, le PSG ne compte plus aujourd’hui sur ces ressources mais sur des partenariats de sponsorings dignes de son rang. Les dirigeants ont su développer la marque PSG à travers le monde pour attirer de nouveaux supporters qui portent à leur tour un tout nouveau regard sur la Ligue 1, permettant ainsi de revoir les droits télés à la hausse.

La théorie du ruissellement peine à montrer ses points positifs en économie de manière générale, mais la donne est différente en Ligue 1 puisque la puissance du club parisien sert elle de locomotive pour tous les autres clubs. Une équipe qui réussit à tenir tête au PSG voire à le battre braque d’un coup tous les regards sur elle. Alors plutôt que de sans arrêt critiquer le développement exponentiels des Rouge et Bleu, il pourrait être utile de regarder l’aspect positif des choses.