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Djorkaeff évoque son lien avec le PSG, la progression du club et la Ligue des Champions
Youri Djorkaeff, ancien milieu offensif de l’AS Monaco (1990-1995), du Paris Saint-Germain (1995-1996), de l’Inter Milan (1996-1999) et de l’Equipe de France (82 sélections) aujourd’hui ambassadeur du PSG, a participé à la nouvelle initiative du club avec son partenaire Accor (dont la branche ALL est le sponsor principal du maillot du PSG) après Marco Verratti, Marquinhos, Thiago Silva et Thomas Tuchel. Un supporter a ainsi l’occasion de parler avec le coach de l’équipe parisienne avec Laure Boulleau, ancien latérale parisienne devenue chargée de développement au PSG Féminin, présentatrice PSG TV et consultante sur Canal+, comme « présentatrice ». L’occasion d’évoquer son histoire avec le club, son lien et l’actualité du PSG avec notamment la Ligue des Champions.
Comment j’ai vécu le confinement ?
Cela a été plutôt incroyable, puisque j’ai passé mon confinement avec mes parents. Ils ont été en bonne santé et la dernière fois que j’avais passé 1 mois chez eux j’avais 14 ans. On a passé de grands moments, j’ai beaucoup cuisiné.
Ce qui m’avait poussé à signer aux Etats-Unis ?
J’ai été le premier français à jouer en MLS quand j’ai signé à New York. Cela avait toujours été un rêve de vie d’y habiter. J’avais eu cette offre, avec le coach Bradley. Il m’a dit de venir. Je savais que j’irais un jour. Et quel meilleur moyen que le sport pour s’intégrer dans un pays et une ville ? C’est un championnat complètement fou. Tu fais des voyages, la saison est longue mais enrichissante. J’ai vu tous les Etats-Unis. (…) New-York est très européen, je m’y suis senti très bien.
Djorkaeff « Je serai à vie très proche du PSG. »
Un pays qui m’a marqué ?
La Corée du Nord. Tu as l’impression d’être dans une série. C’est très encadré. Tu ne croises jamais la population. J’ai vu pas mal de pays. Je suis allé au Rwanda avec le PSG, une très belle découverte.
Mon histoire avec le PSG ?
Je ne suis jamais vraiment parti, je suis toujours un grand supporter. Je serai à vie très proche du PSG, c’est un de mes clubs.
Je reste important pour les supporters et j’ai marqué le club ?
Parce que j’étais chez moi à Paris. J’y ai vécu avant d’y jouer. Mon père a été capitaine du PSG, j’habitais à Saint-Germain. Quand je pouvais, j’allais au Parc. Quand j’ai signé, c’était un retour à la maison. J’avais toujours imaginé y jouer, comme ça s’est passé. Il y avait cette ferveur, on avait une équipe extraordinaire. Et on a gagné cette Coupe d’Europe alors que le PSG perdait en demi-finale avant. On a ramené ce trophée au Parc, en France. Et puis j’ai marqué des buts spectaculaires. On ne peut pas rouler les gens. Quand on aime un endroit…peu importe les gens, si on n’aime pas vraiment le club ça se voit.
Djorkaeff « A un moment, cela viendra. »
La progression du club ?
Je crois que le PSG a franchi un cap. Après, pour certains tant qu’il n’aura pas gagné la Ligue des Champions il ne fera pas partie des grands. Mais je crois qu’on fait partie des 10 meilleurs clubs du monde, même si on n’a pas encore gagné la Ligue des Champions. A un moment, cela viendra. Ce sera une satisfaction, pas un arrêt. Ce club n’est qu’un début de ce qu’il peut faire.
Mon rôle d’ambassadeur ?
Je l’étais déjà quand j’étais à New-York. J’ai fait pas mal d’opérations avec le PSG sur place, avant même que le Qatar arrive. On avait un partenariat avec un club. On a toujours échangé avec la direction. Il n’y a jamais eu de rupture.
Djorkaeff « Ce n’est qu’un match, mais c’est la façon dont il a été géré par le staff, les supporters et les joueurs. »
La Ligue des Champions en août ?
On espère, c’est peut-être l’année ! Le match contre Dortmund n’a pas été vraiment joué à huis clos. Je pense qu’il y avait tout Paris derrière ce match. Je devais venir au stade et cela ne s’est pas fait, mais bon on a regardé avec les amis et on a passé un bon moment. Mais ce n’est qu’une étape, la route est longue. (…)
C’est dans un moment solide que l’on voit si le club est solide, s’il est ce qu’il prétend être. Avant ce 8e de finale, il y a eu cette chape de plomb, avec les médias, cette pression, l’inquiétude qui est montée dès janvier. On a vu les gros nuages noirs arriver. Et je pense que ce match de Dortmund n’est pas qu’un résultat. Ce n’est qu’un match, mais c’est la façon dont il a été géré par le staff, les supporters et les joueurs. Il y a eu une vraie communion entre les 3 parties.